© Marc Sardi / WWF-Canada lavender growing in an urban garden

Projets Biopolis

Explorez les nombreux projets Biopolis et découvrez de quelles façons les citoyen.ne.s, les chercheurs.e.s, les institutions, les entreprises et les organisations communautaires soutiennent la biodiversité urbaine du sud du Québec.

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Les projets répertoriés par Biopolis sont issus de tous les milieux et se veulent une source d’inspiration pour tou.te.s. Ils ont été sélectionnés selon leurs objectifs de mise en valeur et de préservation de la biodiversité urbaine. Explorez les nombreux projets et découvrez comment les citoyen.ne.s, les chercheur.se.s, les institutions, les entreprises et les organisations communautaires mettent les mains à la terre pour soutenir notre biodiversité. Un projet spécifique vous inspire? N’hésitez pas à contacter les responsables!

Projets Biopolis

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    Aménagement de l’étang Roger-Paquet

    Aménagement de l’étang Roger-Paquet

    Au cours des dernières années, l’environnement entourant l’étang Roger-Paquet a subi plusieurs perturbations. Les castors avaient fait tomber plusieurs arbres et des espèces exotiques envahissantes, comme la renouée du Japon et le phragmite, représentaient une réelle menace pour la biodiversité et l’accès à l’étang. En 2018 s’ajoutaient des travaux de rabaissement du barrage Zachée-Langlais situé à proximité, abaissant le niveau d’eau de la rivière Nicolet et de l’étang à un point critique. Des mesures majeures devaient être prises par la Ville pour maintenir ce lieu historique à valeur écologique élevée.asts, photographers and families have made this place theirs.

    À partir d’un budget restreint, mais d’une grande volonté de travailler en collaboration, le Service de l’environnement de la Ville de Victoriaville a monté un projet afin de mettre en valeur ce milieu humide tout en le rendant accessible à tou.te.s, incluant aux personnes à mobilité réduite, en créant un sentier de bois et une aire de repos unique. Ces travaux ont permis de rendre le lieu plus éducatif, notamment grâce à l’ajout de panneaux d’interprétation sur les oiseaux, et plus bénéfique pour la faune, avec la plantation d’arbres et d’arbustes indigènes et l’installation de nichoirs, de roches et de billots de bois pour les canards et autres espèces.

    Depuis son inauguration à l’automne 2019, les ornithologues, les enseignant.e.s, les passionné.e.s de yoga, les photographes et les familles s’approprient ce lieu situé à quelques pas seulement du centre-ville.

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    Protection et mise en valeur du futur parc de la Forêt-Boucher

    Protection et mise en valeur du futur parc de la Forêt-Boucher

    La Fondation forêt Boucher a pour mission la protection et la mise en valeur de la biodiversité de la forêt Boucher. À la suite de la signature d’une entente de gestion entre la Ville de Gatineau et la Fondation forêt Boucher, la Fondation est maintenant en charge de l’aménagement du futur parc de la Forêt-Boucher, un parc dont la principale vocation est la conservation de la biodiversité.

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    Séries éco-chasse au Trésor

    Séries éco-chasse au Trésor

    Meewasin organise et mène des activités de groupe pour encourager et permettre à la communauté de participer à des projets de science citoyenne qui aident à faire le suivi de la biodiversité au sein de la zone de conservation de Meewasin. Par ces projets, nous conscientisons et sensibilisons aux enjeux posés par les espèces invasives et par le déclin de la biodiversité. Nous guidons et aidons les participant.e.s à réaliser des observations adéquates et à les enregistrer, puis à soumettre leurs données.

    Les données collectées grâce à la science citoyenne aident à orienter le futur travail de conservation de Meewasin pour les habitats, la connectivité et les services écosystémiques. Ce travail inclut, entre autres, des brûlages dirigés, du pâturage ciblé, l’installation de clôtures respectueuses des espèces et la plantation d’espèces indigènes.

    Toutes les données retenues sont utilisées pour le projet, s’étendant à toute la vallée, de suivi de la santé de la région dans son environnement urbain. Nous utilisons ces données pour un rapport publié à chaque cycle de cinq ans et intitulé State of the Valley [État de la vallée]. Les participant.e.s sont encouragé.e.s à partager leurs données à l’aide d’applications de science citoyenne, dont iNaturalist et eBird.

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    Projet d’amélioration de l’espace vert de la rivière Seine

    Projet d’amélioration de l’espace vert de la rivière Seine

    Le Seine River Greenspace Enhancement Project [Projet d’amélioration de l’espace vert de la rivière Seine] comprend plusieurs initiatives centrées sur le besoin de connexion entre les citoyen.ne.s et la rivière Seine, ainsi que l’amélioration des habitats naturels. À la mesure de la croissance de Winnipeg, l’utilisation de ses espaces naturels restants augmente. Il est certes positif que les citoyen.ne.s passent du temps dans la nature, mais l’activité humaine érode de plus en plus les berges de la rivière, endommage la végétation fragile et dégrade les habitats secs. Ce projet a pour but l’amélioration de l’utilisation et de l’appréciation du réseau de verdure de la rivière Seine, tout en protégeant ses espaces naturels. 

    Ce projet a pour objectifs de : 

    • Restaurer la prairie indigène des rivages secs de la rivière 
    • Réparer les sections abruptes des berges érodées  
    • Améliorer les sentiers de la plaine inondable pour protéger la végétation et accroître la sécurité 
    • Installer des panneaux d’interprétation 
    • Créer un pôle d’interprétation pour des visites en petits groupes 
    • Améliorer les sites d’embarquement pour les canots et les kayaks 
    • Créer un quai accessible intégré à la rive pour canots et kayaks  

    Le quai accessible sera le premier en son genre à Winnipeg. Il manque encore une partie du financement, mais le but est d’installer un quai qui pourra être utilisé par des citoyen.ne.s de tous niveaux de capacité, de tous âges et de toutes les grandeurs. Partenaires du projet : la Ville de Winnipeg et Scatliff+Miller+Murray. 

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    Protection du territoire de la rivière Seine

    Protection du territoire de la rivière Seine

    Protection du territoire de la rivière Seine est une initiative qui cherche à restaurer des aires envahies par des plantes invasives (non indigènes) et qui favorise la croissance de fleurs sauvages indigènes. Les bénévoles qui protègent le territoire nettoient aussi les déchets de l’hiver, il.elle.s plantent des arbustes et des arbres, entretiennent les sentiers après les tempêtes et sont nos yeux sur le terrain.

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    Restauration de l’habitat du marais Camosun

    Restauration de l’habitat du marais Camosun

    Le marais Camosun est un écosystème rare et magnifique situé au sein du parc Pacific Spirit, du côté ouest de l’île de Vancouver, et qui est menacé de dégradation à cause des activités humaines. Depuis 1995, les bénévoles du Groupe de restauration du marais Camosun travaillent d’arrache-pied pour restaurer et conserver ce marais en utilisant la recherche, l’enlèvement des espèces invasives, le suivi des niveaux de qualité de l’eau, la réalisation de nouveaux projets pour favoriser la croissance de plantes indigènes au marais, le suivi de la biodiversité, la mobilisation par des évènements communautaires et des activités de sensibilisation.

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    Mise en valeur du marais Molson

    Mise en valeur du marais Molson

    Le Comité de Surveillance Louis-Riel (CSLR) a amorcé en 2015 des travaux d’aménagement et de mise en valeur du marais Molson, situé dans le parc du Boisé-Jean-Milot, à l’angle du boulevard Langelier et de la rue Bélanger dans l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve. Ce projet aura permis de restaurer le sentier du marais, d’aménager une passerelle de 20 mètres en plus d’installer neuf panneaux d’interprétation visant à valoriser les comportements responsables à adopter dans ces milieux et à sensibiliser les utilisateurs aux éléments de biodiversité présents dans le parc. Au cours des prochaines années, le CSLR souhaite poursuivre ses efforts visant à restaurer le marais Molson.

    Le parc du Boisé-Jean-Milot est riche d’une topographie particulière ; en effet, cette jeune forêt est répartie de part et d’autre d’une pente abrupte au pied de laquelle se trouve le lit d’un ancien ruisseau faisant place aujourd’hui au marais Molson. Ce milieu humide joue un rôle important pour la biodiversité du Boisé-Jean-Milot. Récemment découvert, ce point d’eau était dissimulé par le roseau commun qui envahissait le site en question. Des mesures d’éradication du roseau commun ont été mise en oeuvre dans le cadre du projet afin de permettre à l’eau de remplir le marais à nouveau.

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    Protection, restauration et mise en valeur du parc Thomas-Chapais

    Protection, restauration et mise en valeur du parc Thomas-Chapais

    Le parc Thomas-Chapais comprend un des boisés les plus riches de l’Est de l’île de Montréal. Ce dernier, d’une superficie de 15,2 hectares, abrite plus de 11 000 arbres ainsi qu’une impressionnante diversité d’espèces fauniques et floristiques indigènes. Afin de préserver la biodiversité et la valeur écologique du parc, un projet de protection, de restauration, de mise en valeur et d’éducation, financé par la Fondation Hydro-Québec pour l’environnement, a été mis sur pied. Le projet comporte trois volets :

    Éducation et sensibilisation

    • Un dépliant pédagogique, visant la sensibilisation du public à la protection et à la richesse du boisé, sera conçu et distribué aux visiteurs et citoyens intéressés;
    • Un programme d’activités pédagogiques sera mis en place et offert aux jeunes du quartier;
    • Plusieurs panneaux d’interprétation seront conçus et installés permettant aux visiteurs de découvrir la biodiversité présente et les moyens pour la préserver;
    • Un site internet éducatif sera créé afin de faire connaître le parc Thomas-Chapais et sa biodiversité aux citoyens.

    Éradication du nerprun

    Des corvées d’arrachage et de coupes seront organisées afin d’éradiquer le nerprun, ou du moins, de ralentir la propagation rapide de cette espèce exotique envahissante. De plus, comme le nerprun forme un mur vert opaque, les opérations de contrôle permettront de favoriser le sentiment de sécurité de la population dans le parc.

    Restauration de la biodiversité

    Une plantation d’arbres et d’arbustes sera effectuée afin d’éviter la régénération vigoureuse du nerprun et afin d’offrir nourriture et habitat complémentaires pour la faune.

    Les activités du projet seront planifiées et mises sur pied par la chargée de projet en biodiversité de l’éco-quartier Mercier – Hochelaga-Maisonneuve en collaboration avec le comité Citoyen du parc Thomas-Chapais.

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    Relations entre les champignons du sol et la progression de l’érable de Norvège

    Relations entre les champignons du sol et la progression de l’érable de Norvège

    Est-ce que les communautés fongiques du sol facilitent l’invasion des forêts tempérées par l’érable de Norvège? – Collège Dawson – Université Concordia – UQAM 

    L’invasion d’espèces de plantes exotiques est un phénomène mondial qui est en train de modifier considérablement la diversité des plantes indigènes et la fonction des écosystèmes. Cependant, les mécanismes par lesquels certaines espèces exotiques introduites se propagent avec succès et déplacent les espèces indigènes sont encore mal compris. Les plantes ont évolué en contact direct et indirect avec une multitude de microorganismes du sol et les interactions entre les plantes et les microbes du sol influencent fortement  la communauté des plantes et la communauté microbienne des sols. Ces interactions entre les plantes et les microorganismes peuvent jouer un rôle important dans la réussite et la progression des invasions de plantes exotiques. En particulier, les champignons symbiotiques mycorhiziens peuvent jouer un rôle important dans l’invasion d’espèces introduites. L’érable de Norvège est peut-être l’espèce d’arbre la plus envahissante trouvée dans la province.  Cette espèce réduit la diversité des espèces dans les zones envahies et inhibe la croissance de l’érable à sucre, une espèce indigène. Ces deux espèces d’arbres forment des relations symbiotiques avec champignons mycorhiziens (CM), mais nous ne savons pas si ces deux espèces bénéficient d’associations de CM de la même manière ou avec la même ampleur. En outre, il n’y a pas eu d’études comparant les communautés de CM sur les racines de l’érable de Norvège et des espèces d’érables indigènes au Québec. Par conséquent, les objectifs de cette étude sont d’évaluer et de comparer la structure de la communauté de CM chez l’érable à sucre et l’érable de Norvège en utilisant les dernières technologies moléculaires et de tester si les CM et les champignons du sol affectent également la croissance de ces deux espèces d’érable.

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    Programme d’intendance environnementale (PIE)

    Programme d’intendance environnementale (PIE)

    Organisme de bienfaisance enregistré fondé en 1986, Les amis de la montagne rassemblent des individus, des associations, des chefs de file de la communauté et des dirigeants de fondations à caractère philanthropique qui ont pour mission de protéger et mettre en valeur le mont Royal en privilégiant l’engagement de la communauté et l’éducation à l’environnement. À travers leurs initiatives pour la défense des intérêts, leurs activités d’éducation et de sensibilisation et leurs projets d’amélioration et de mise en valeur, Les amis de la montagne offrent à la communauté l’occasion de s’exprimer et prendre part à la préservation du mont Royal.

    Le programme d’intendance environnementale (PIE) qu’ils ont mis sur pied en 2007 s’est bâti sur une connaissance approfondie de l’écosystème du mont Royal, une expérience de 25 ans en matière d’encadrement de bénévoles et d’implication de la communauté, et des liens de partenariat de longue date avec la Ville de Montréal et les grands propriétaires institutionnels sur la montagne. Mais d’abord et avant tout, le PIE répond à une demande des Montréalais de s’impliquer dans la protection de l’environnement, en posant des gestes significatifs pour l’avenir de la planète.

    Les activités environnementales incluent : la plantation d’arbres et arbustes d’espèces indigènes, le suivi de la croissance et de la survie des arbres plantés, la coupe de nerprun cathartique et l’entretien des jeunes arbres de leur pépinière éducative. Toutes les activités proposées sont encadrées par des professionnels et s’inscrivent dans une démarche scientifique et de recherche qui permet d’améliorer les connaissances et les méthodes d’intervention sur les milieux naturels.

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    Lutte contre la prolifération de la renouée du Japon

    Lutte contre la prolifération de la renouée du Japon

    Le Comités ZIP Jacques-Cartier et le Comité ZIP des Seigneuries ont joint leurs forces afin d’accroître la compréhension et la sensibilisation des communautés à la problématique de la renouée du Japon et ont développé des outils afin d’en réduire les impacts. Les objectifs sont de freiner sa propagation en réalisant des activités de prévention, de détection et d’intervention rapide visant les voies d’entrée principales. De plus, la rédaction et l’utilisation d’outils de sensibilisation ont permis de faciliter les actions sur le terrain.

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    Suivi des espèces exotiques envahissantes

    Suivi des espèces exotiques envahissantes

    Le Comité ZIP Jacques-Cartier est mandaté par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques (MDDELCC) pour réaliser le suivi de l’évolution des plantes exotiques envahissantes le long du fleuve Saint-Laurent. Les sites sont inventoriés sur une rotation de trois ans.

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