© Richard Barrett / WWF-UK Polar bear climbing on ice

Ours polaire

Les populations d’ours polaires sont de plus en plus en péril en raison du réchauffement rapide de la planète et de la fonte de la banquise.

À propos de l'ours polaire 

L’ours polaire est le plus grand ursidé de la planète ainsi que le plus grand prédateur de l’Arctique. D’ailleurs, il est devenu le symbole de la puissance et de la résistance de l’Arctique. Les deux tiers des ours polaires vivent en territoire canadien, ce qui explique notre relation particulière avec cet ours, ainsi que la responsabilité qui y est associée.

Le nom latin de l’ours polaire, Ursus maritimus, signifie ours marin. Cette désignation ne pourrait être plus appropriée pour cette majestueuse espèce qui passe la majorité de sa vie dans, autour ou sur l’océan et principalement sur la banquise.

Avec la fonte de la banquise, de plus en plus d’ours polaires se retrouvent sur les côtes arctiques. Leur odorat puissant et le manque de nourriture les poussent vers les régions où déchets, réserves de nourriture, équipages de chiens et carcasses d’animaux se trouvent, augmentant les occasions de conflits avec les humains. Le WWF milite pour un investissement accru et qu’une attention plus grande soit accordée à cette espèce emblématique.

Faits concernant l'ours polaire

Polar bear with cubs in the Wapusk National Park, Churchill, Manitoba, Canada

Ours polaire

Espèce préoccupante

Nom scientifique :

Ursus maritimus

Nom Inuktitut :

Nanuq

Statut :

Préoccupant

Statut préoccupant Espèce sauvage qui peut devenir une espèce menacée ou une espèce en voie de disparition par l’effet cumulatif de ses caractéristiques biologiques et des menaces signalées à son égard.

Poids :

Mâles jusqu’à 800 kg, femelles jusqu’à 400 kg

Taille :

Mâles jusqu’à 3 m de long, femelles jusqu’à 2,5 m de long

Population :

Entre 22 000 et 31 000

Habitat :

Banquise et côtes de l’Arctique

Aire de répartition :

Cercle arctique

Alimentation :

Phoque, morse, béluga

Le saviez-vous?

Les ours polaire ont des pattes de la taille d’une grande assiette. Cela leur permet de redistribuer également leur poids et de conserver leur équilibre sur la banquise. Les ours polaires ont trois paupières, la troisième faisant office de lunettes de soleil pour les protéger de la lumière réfléchie par la neige et la glace.

© Richard Barrett / WWF-UK Polar bear mother and cubs walking on ice floe.

Menaces

L’avenir de l’ours polaire est inextricablement lié à l’état de leur habitat : la banquise. Les dérèglements climatiques continuent de réduire la surface estivale de la banquise et son épaisseur hivernale, ce qui représente une menace à long terme pour cette espèce. Moins de glace implique également plus de conflits avec les humains, puisque les ours polaires passent plus de temps sur terre et cherchent de nouvelles sources de nourriture.

La banquise est le fondement de toute vie marine en Arctique et l’écosystème dont dépendent les ours polaires pour chaque aspect de leur vie. C’est l’endroit où ils se reproduisent et où ils élèvent leurs petits. La banquise fournit également la base de leur alimentaire, soit le phoque annelé. Selon les connaissances actuelles, les ours polaires auraient la capacité d’éventuellement s’adapter au réchauffement de l’Arctique, mais la fonte trop rapide de la banquise ne lui  permettrait pas cette adaptation. Il faut ajouter qu’aucune proie équivalente à ces phoques n’existe en territoire terrestre pour les ours polaires.

Certaines populations plus étudiées, comme celles au Nunavut, au Manitoba et en Ontario, passent plus de temps sur terre. Leur alimentation de base étant plus rare, cette situation les mène à proximité des communautés, où les dépotoirs et les chiens de traîneaux sont facilement accessibles. Il en découle donc des conflits plus fréquents entre l’espèce et les humains.

Ce que fait le WWF-Canada

Au Canada et à travers l’Arctique, le WWF collabore aux études qui évaluent le nombre et la santé des ours polaires, ainsi que l’état de la banquise. Ces recherches comprennent notamment des études de localisation par satellite des ours, ce qui permet d’analyser leurs mouvements et exigences en matière d’habitat.

Le WWF milite pour la protection des aires de mise bas de l’ours polaire en Arctique et travaille de concert avec les communautés nordiques pour une cogestion efficace. Les Inuits demeurent prudemment optimistes en ce qui concerne l’adaptation des ours polaires aux changements climatiques, et ont même rapporté une augmentation du nombre d’ours polaires en Arctique. Il est indispensable de prendre en considération le savoir Inuit et les données scientifiques pour planifier un avenir prospère à la fois pour les ours polaires et les peuples du Nord.

Ce qui est certain, c’est qu’une disparition de la banquise provoquera de graves contraintes à la survie des ours polaires, puisqu’elle représente le fondement de leur existence depuis des milliers d’années. Le WWF aide les communautés nordiques à composer avec le plus grand prédateur de l’Arctique. Nous travaillons avec elles pour l’amélioration de la gestion des déchets, nous finançons la formation et le salaire de membres des communauté pour éloigner les ours des villages et en préserver les collectivités, puis nous faisons la promotion des meilleurs pratiques pour réduire les conflits avec les ours polaires.

Apprenez-en plus sur les efforts du WWF pour la protection du Dernier refuge de glace, l’endroit où l’on estime que la banquise résistera le plus longtemps, et ce que représente ce lieu pour les ours polaires.

© Richard Barrett / WWF-UK Polar bear on ice flow

Ce que vous pouvez faire

Les ours polaires sont de plus en plus menacés par les dérèglements du climat. Avec votre don, vous pouvez aider à protéger certaines des espèces les plus vulnérables au monde, ainsi que les habitats où elles vivent.

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