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Zone de protection marine du Gully

Première aire marine protégée de l’Atlantique canadien, le Gully est le plus grand canyon sous-marin dans l’ouest de l’Atlantique Nord et abrite une vaste diversité d’espèces, dont la baleine à bec commune, une espèce en voie de disparition.

Coral in the Gully

LES FAITS ET LEUR AMPLEUR

Le Gully mesure 65 km de long et 15 de large.

La ZPM du Gully protège plus de 2300 km carrés d'habitat marin.

16 espèces de baleines et de dauphins y nagent, dont le rorqual bleu qui est le plus gros animal sur la planète.

La région du Gully a entre 150 000 et 450 000 ans et a été sculptée par les glaciers et l'eau de leur fonte.

La baleine à bec commune pèse de 6 à 8 tonnes et peut mesurer de 6 à 9 mètres de long. Elle peut demeurer sous l'eau jusqu'à 70 minutes par plongée.

Certains des coraux d'eau froide accrochés aux parois du Gully sont agés de près d'un millier d'années.

Foisonnement de vie

Le canyon sous-marin du Gully regorge de vie et il abrite une diversité étonnante d’espèces. On y retrouve 16 espèces de baleines et de dauphins, dont le rorqual bleu, le plus gros animal sur la planète. Situé à environ 200 kilomètres au large de la côte de la Nouvelle-Écosse, les flancs escarpés du Gully, bordés d’anciens et fragiles coraux d’eau froide, plongent à plus de 2,5 kilomètres, ce qui en fait le plus grand canyon sous-marin de l’est de l’Amérique du Nord. La ZPM du Gully protège plus de 2300 kilomètres carrés d’habitat marin.

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Première aire marine protégée de l’Atlantique canadien

Grâce en partie aux efforts du WWF, le Gully est devenu la première aire marine protégée de l’Atlantique canadien en mai 2004. Par conséquent, la zone située à l’intérieur des frontières du Gully est maintenant protégée contre l’exploitation pétrolière et gazière, ainsi que contre la pêche dans ses zones les plus vulnérables.

Le Gully abrite une population unique de baleines à bec communes en voie de disparition. Aujourd’hui, les plus grandes menaces à leur survie sont les accidents avec les navires ou les empêtrements dans les engins de pêche. Parce qu’elles utilisent le son pour naviguer et communiquer, elles sont également affectées par la pollution sonore provenant du transport maritime, des sonars et des essais sismiques.

Le prochain défi

Une seule AMP ne suffit pas à soutenir toute la gamme d’habitats et d’espèces dans la région de l’Atlantique Nord-Ouest. C’est pourquoi le WWF travaille pour la protection de zones spéciales représentant des échantillons de tous les types d’habitats, en établissant un réseau d’aires marines protégées et en élaborant des plans intégrés pour l’utilisation de l’océan.

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© WWF Canada / Kevin McNamee Surface of the Arctic Ocean

En savoir plus sur le travail du WWF pour la protection de l'océan

Il n’est pas trop tard pour que l’océan retrouve sa beauté et son abondance de richesse. Au WWF, nous nous efforçons de changer le cours des choses, d’assurer la protection et la gestion durable de l’océan, afin de garantir son avenir.

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