Nous sommes à l’origine du problème. Les écosystèmes d’eau douce sont en péril en raison de notre utilisation excessive de sels de voirie pour les routes et trottoirs en hiver, soit jusqu’à 30 fois la dose nécessaire. Le sel s’infiltre dans le sol et dans les eaux de surface jusque dans les égouts, avant d’atteindre nos ruisseaux, rivières, marais et lacs. Cette surutilisation du sel a entraîné une augmentation des niveaux de chlorure dans les eaux au sud de l’Ontario, ce qui a un effet dévastateur sur l’écosystème des Grands Lacs.
La situation est critique : certains des ruisseaux contiennent des niveaux de sel semblables à ceux des océans. Les espèces d’eau douce comme les salamandres, les grenouilles et les poissons ne peuvent survivre dans des eaux trop salées et disparaissent. La menace pèse également sur les communautés qui dépendent de l’eau souterraine pour leur approvisionnement, car le sel se retrouve bien souvent dans l’eau potable.