Megan Leslie offre un aperçu de notre ambitieuse, et très chargée, année 2024

Bonne année et bonnes nouvelles occasions d’avoir ensemble un impact positif sur la nature. Pour vous donner un aperçu de 2024, la P.-D.G. du WWF-Canada, Megan Leslie, raconte ce que nous avons en réserve.

Quand je repense à 2023, je ressens une immense satisfaction pour tout le travail que nous avons pu accomplir au WWF-Canada – mais je n’aime pas me tourner trop longtemps vers le passé, car nous planifions une année encore plus chargée!

Woman, smiling, in a sunny arctic landscape during winter
Megan Leslie, présidente-directrice générale du WWF-Canada, à Iqaluit, Nunavut © Emina Ida

Bien entendu, nous travaillons toujours à nos audacieux objectifs pour Régénérer le Canada. Nous avons fait du progrès, mais avons encore beaucoup de travail sur la planche pour parvenir à nos objectifs de gérer 100 millions d’hectares de nature, emmagasiner 30 millions de tonnes de carbone et restaurer 1 million d’hectares d’habitats perdus.

Les incendies de forêt catastrophiques nous ont montré que protéger la nature n’est pas suffisant, nous devons aussi la restaurer. Nous savons que la restauration d’écosystèmes dégradés au Canada est fondamentale, que ce soit pour renverser la perte de biodiversité; pour soutenir les priorités des Inuit, des Premières Nations et des Métis.ses; pour maximiser la captation du carbone atmosphérique par les écosystèmes; et lutter contre les dérèglements climatiques.

Nous savons aussi d’expérience que les projets de restauration peuvent être couteux, et que les organisations qui dirigent les efforts de restauration à travers le pays agissent en grande partie seules, sans la possibilité de savoir comment leur travail contribue aux résultats collectifs.

Il y a quelques années, la conservation de l’eau douce au Canada avait le même problème de travail en silo. Plusieurs groupes travaillaient de leur côté et cela avait entrainé une conception incomplète et inexacte de la santé et des menaces pesant sur l’eau douce au pays.

Two men in a forest looking at an intake valve beside a creek
Jonathan Bulcock, ingénieur du MPO, montre à Rick Bailey, conseiller municipal de la Nation Katzie, la prise d’eau du chenal Boise nouvellement creusé pour le frai du saumon rouge. © Joshua Ostroff

Le WWF-Canada a donc créé une base de données commune – que nous avons appelée les Rapports sur les bassins versants – pour partager l’information entre les groupes et nous l’avons utilisée pour déterminer les régions où plus d’actions et de soutien étaient nécessaires.

Maintenant, nous appliquons la même approche collaborative et fondée sur les données probantes à la restauration. Cette années, nous allons commencer par rassembler les propriétaires foncier.ère.s et les titulaires de droits du pays pour suivre, contrôler et accroitre les efforts majeurs de restauration. Cela nous assurera de rester sur la voie pour atteindre autant nos objectifs de Régénérer le Canada que les objectifs pour la nature, comme ceux du Cadre mondial de la biodiversité signé à Montréal lors de la COP15 l’hiver dernier.

Que ferons-nous d’autre en 2024?

Notre appui à la conservation menée par les Autochtones continuera à s’étendre cette année puisque nous lançons le Fonds de soutien aux aires protégées et de conservation autochtones. Lorsque les communautés autochtones considèrent la protection de leur territoire, elles ont besoin d’un éventail d’appuis et de ressources, de la cartographie à l’échange de savoir entre les communautés.

Pour aider à répondre à ces besoins, nous avons créé ce fonds subventionnaire pour les communautés et les organisations autochtones, afin qu’elles puissent réaliser cet important travail. Nous espérons que le fonds facilitera les discussions, l’aplanissement des obstacles et le soutien à la mise en œuvre à long terme du savoir et des priorités autochtones.

Nous allons aussi élargir des programmes préexistants. Nous rendrons plus facile la mesure des bénéfices climatiques de la conservation en soutenant les communautés autochtones dans la surveillance du carbone dans leur territoire de terres et d’eaux.

Two people planting trees in a burned forest
Des planteur.se.s d’arbres reboisent un terrain touché par un incendie dans le territoire Secwépemc, dans le centre de la Colombie-Britannique. © WWF-Canada

Nous prolongeons aussi notre appui à la Secwepemcúl’ecw Restoration and Stewardship Society (SRSS) en Colombie-Britannique alors que ses membres augmentent leurs efforts de restauration à la suite de dévastateurs feux de forêt. Il est prévu de planter un million d’arbres par an d’ici 2026, puis 10 millions annuellement d’ici 2030! Des emplois seront créés et, par conséquent, le bienêtre de la communauté s’améliorera.

Pour saisir l’élan du succès de la campagne Pas de rejets, nous vous demandons de nous aider à dire au gouvernement que nous avons besoin maintenant d’une stratégie pour protéger les espèces marines menacées par la hausse du bruit émis par les navires, les détonations sismiques et les activités pétrolières et gazières.

Ce ne sont que quelques-uns des projets que nous aurons le plaisir de lancer cette année. Nous savons que ce programme est chargé et ambitieux – et vous devez savoir que nous ne sommes capables de l’entreprendre que grâce à votre appui. Merci mille fois.