Le WWF à la COP15 : Ce que nous avons préparé pour le sommet des Nations unies sur la biodiversité
Le WWF-Canada et nos collègues internationaux du WWF sont présents en force à la CBD COP15, ou 15e Conférence des parties à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique, pour défendre le cadre mondial de la biodiversité qui doit renverser la perte de nature d’ici 2030.
Les ONG environnementales comme la nôtre reçoivent le statut d’observatrices pour les traités internationaux de l’ONU, ce qui signifie que nous pouvons communiquer des suggestions aux négociateur.rice.s, mais que nous ne participons pas au processus de prise de décision. Heureusement, plusieurs gouvernements, dont celui du Canada, invitent des représentant.e.s d’ONG à faire partie de leur délégation nationale afin d’échanger des idées et de l’information plus facilement.
Les ONG présentent aussi des évènements à l’intérieur et à l’extérieur de la zone de négociation, à travers les villes qui accueillent ces conférences, pour aider à informer les négociateur.rice.s et le public sur les enjeux au cœur des traités en discussion.
Le WWF organise quatre évènements officiels en marge du sommet; nous coorganisons également 11 évènements et nous sommes cohôtes du pavillon Nature Positive en compagnie de The Nature Conservancy. Ouvert du 7 au 16 décembre, ce pavillon est conçu pour présenter des solutions innovantes, parler d’équité et de droits, ainsi que créer et solidifier de nouveaux partenariats diversifiés.
D’ailleurs, plus de 120 évènements différents sont organisés au pavillon, dont le panel Advancing solutions at the nexus of biodiversity, carbon, and Indigenous rights (en anglais seulement) à 16 h 30 HNE le 15 décembre, auquel participera James Snider, vice-président Science, savoir et innovation du WWF-Canada, Vern Cheechoo, directeur des terres et des ressources au Conseil Mushkegowuk, Stephanie Thorassie, directrice principale de Seal River Watershed, et plusieurs autres.
Les panélistes discuteront des cobénéfices de la protection et de l’intendance de la nature sur la biodiversité et le climat dans les territoires autochtones, de l’importance des systèmes de savoir et de la gouvernance des Premières Nations dans la réalisation de ces bénéfices; et du besoin d’avoir à la fois une approche de l’intendance du carbone dans la nature qui soit basée sur les droits et de nouveaux mécanismes financiers pour les appuyer.
Le WWF-Canada sera aussi l’hôte d’une série de trois déjeuners en parallèle à la convention, en anglais :
9 décembre : Vers une protection marine dans l’Arctique
Notre premier déjeuner présentera trois organisations de l’Arctique dont les représentant.e.s discuteront de leurs initiatives de conservation côtières/marines et de leur façon de se connecter à la planification d’un réseau d’aires marines protégées à grande échelle. Le panel explorera les voies empruntées par la conservation menée par les Autochtones pour progresser vers les objectifs internationaux de biodiversité – y compris l’engagement 30 x 30 qui a pour objectif de protéger 30 % des terres et des eaux d’ici 2030 – et des raisons justifiant que les bénéfices locaux devraient sous-tendre les aires marines protégées aux niveaux régional, national et international.
Panélistes :
- Jimmy Ullikatalik, directeur, Association des chasseurs et trappeurs de Spence Bay
- Barnie Aggark, directeur exécutif principal, Foxe Basin Kivalliq North Sapujiyiit Guardians of the Sea Society
- Gabe Canfield, coordonnatrice de projet, Yukon River Drainage Fisheries Association (YRDFA)
Modérateur :
- Paul Okalik, spécialiste principal Arctique, WWF-Canada
12 décembre : Combattre les dérèglements climatiques par la restauration des écosystèmes
Les solutions climatiques basées sur la nature utilisent les forces propres à la nature – à travers des actions comme la protection ou la restauration d’habitats – pour capter et emmagasiner le carbone, ce qui aide à atténuer la crise climatique et à protéger les espèces. Mais financer ce travail requiert un investissement beaucoup plus significatif que ce qui est déjà disponible. Notre second déjeuner aura donc pour thème l’impact positif net des projets de restauration sur la nature et le climat ainsi que de la possibilité de tirer parti de l’investissement à travers des partenariats.
Panélistes :
- Elizabeth Hendriks, vice-présidente Restauration et régénération, WWF-Canada
- Jason Storah, chef de la direction, Aviva Canada
- Jessica Hutchinson, directrice exécutive, Redd Fish Restoration Society
- Zita Botelho, directrice, Watersheds BC
Modératrice :
- Megan Leslie, présidente-directrice générale, WWF-Canada
14 décembre : Une approche fondée sur les droits des Autochtones pour une biodiversité au bilan positif
Pour être efficace, équitable et durable, la conservation doit mettre de l’avant les droits, le savoir et les priorités autochtones tout en protégeant les régions significatives en termes de biodiversité et de réserves de carbone, autant pour le pays que pour le monde entier.
Dans ce dernier déjeuner de la série, cinq leaders autochtones discuteront de leur expérience de l’utilisation d’une approche de la conservation qui met en valeur les milliers d’années d’intendance de leur territoire de terre et d’eau. Les panélistes discuteront aussi de l’importance d’inclure l’investissement financier pour soutenir les communautés autochtones à même le cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 pour des solutions à longue échéance.
Panélistes :
- Steven Nitah, administrateur délégué, Nature for Justice
- Stephanie Thorassie, directrice générale, Seal River Watershed Alliance
- Nadina Gardiner, Nation des Cris de Cumberland House
- Jimmy Ullikatalik, directeur, Association des chasseurs et trappeurs de Spence Bay
- Vern Cheechoo, directeur des terres et des ressources, Conseil de Mushkegowuk
Modérateur :
- James Snider, vice-président, Science, savoir et innovation, WWF-Canada
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