Trois personnes font le relevé des dommages causés par l’érosion sur la pente d’une montagne en Colombie-Britannique.

Programme de subvention nature et climat

En soutenant des projets qui restaurent directement des habitats viables pour la biodiversité et qui captent et emmagasinent du carbone, nous aidons les espèces et luttons contre les dérèglements climatiques.



Lutter contre la perte de biodiversité et les dérèglements climatiques

Le Canada est confronté à la double crise du climat et de la perte de biodiversité. Les dérèglements climatiques sont l’un des facteurs clés qui entrainent la perte d’habitat et le déclin des espèces en péril, alors que la destruction de la nature est une source majeure d’émission de gaz à effet de serre. La protection, la restauration et la gestion de la nature peuvent fournir jusqu’à 30 % des efforts d’atténuation des émissions mondiales de GES pour conserver la hausse des températures planétaires moyennes sous la barre de 2 °C. Au Canada seulement, nous avons révélé l’existence de 3,9 millions d’hectares qui, une fois restaurés, contribueraient à freiner la perte de biodiversité et les dérèglements climatiques.

Les solutions climatiques basées sur la nature utilisent les forces propres à la nature pour capter et emmagasiner le carbone, un gaz à effet de serre majeur, pour protéger les espèces et rendre les communautés plus résilientes aux dérèglements du climat. Le Programme de subvention nature et climat (PSNC) du WWF-Canada aide les communautés et les organisations autochtones de partout au pays à restaurer des terres et des rivages dégradés afin d’améliorer des habitats et de séquestrer du carbone.

Le Programme de subvention nature et climat est soutenu par Aviva Canada.

Des histoires à succès du PSNC | Le Kennebecasis Watershed Restoration Committee (KWRC)

Quatrième année : 2024-2025

Le financement en cours d’Aviva Canada permet au Programme de subvention nature et climat de tirer parti de ses succès et de financer la restauration et la gestion des forêts menées par des Autochtones.

Le récipiendaire de la 4e année du PSNC est la Secwepemcúl’ecw Restoration and Stewardship Society (SRSS), une collaboration formée par plusieurs communautés Secwépemcs après la saison des incendies de 2017 en Colombie-Britannique. Le feu a brulé 192 725 hectares du territoire traditionnel Secwépemcúl’ecw durant 75 jours, détruit de vastes zones d’habitat et laissé le terrain vulnérable à l’érosion et aux glissements. La SRSS a été fondée afin de promouvoir une approche collaborative de yecwemínem, soit l’intendance et le gardiennage. Leur objectif est de rétablir la forêt après incendie d’une façon conforme aux valeurs et aux lois Secwépemcs. Comme le mentionne le site web de la SRSS (en anglais seulement) : « C’est notre responsabilité culturelle de nous assurer de laisser un héritage de terres régénérées, de forêts et de biodiversité enrichies et prospères, d’espèces en santé et abondantes, d’air et d’eau propres pour les prochaines générations. »

Guidée par le savoir autochtone combiné aux données scientifiques, la SRSS travaille à restaurer les espèces culturellement importantes et en péril ainsi que leurs habitats dans des zones touchées par le feu, tout en surveillant les progrès à long terme. L’association concentre son attention sur la restauration des arbres et des arbustes en plantant une grande variété d’espèces indigènes et d’espèces qui se sont adaptées à l’écologie locale.

Rapport d’avancement : 

  • En chiffres : depuis 2020, la SRSS a planté plus de 1,1 million d’arbres pour restaurer plus de 677 hectares d’écosystèmes forestiers affectés par les incendies. Leur objectif est d’augmenter le reboisement à un million d’arbres annuellement d’ici 2026.
  • Fait intéressant : les communautés membres de la SRSS ont été formées à surveiller la façon dont leurs efforts ont contribué à séquestrer le carbone. Elles travaillent actuellement à augmenter leur production en pépinière et à mettre en œuvre leur programme de collecte de semences indigènes.
  • Lisez-en plus sur la SRSS et la restauration de forêts menée par les Autochtones.

Le leadership en action : inspirer la communauté d’affaires au Canada

Le Programme de subvention nature et climat appuie le travail de terrain de nos récipiendaires de subvention. Mais cela ne s’arrête pas là. Dans le cadre du fort partenariat entre le WWF-Canada et Aviva Canada, nous travaillons pour engager la communauté d’affaires canadienne à agir afin de soutenir la biodiversité et les solutions climatiques basées sur la nature.

Two women and two men sitting on a stage, next to a projection that says Action Plan Business and Biodiversity: Your company’s path toward nature positivity. Presented in partnership with Aviva Canada.Kathrin Majic, SVP Development, WWF-Canada, moderating a session at GLOBE Forum 2024 in Vancouver on business and biodiversity with speakers Paul Fletcher, Chief corporate affairs officer at Aviva Canada, Emma Race, Senior director, Sustainability & Social Impact at Loblaw Companies Ltd., and Daniel O’Brien, Partner, Sustainable strategy and transformation, PwC Canada. © Laurence C. Desrosiers / WWF-Canada
© Laurence C. Desrosiers / WWF-Canada

En 2022, Megan Leslie, PDG du WWF-Canada, et l’ancien PDG d’Aviva Canada, Jason Storah, ont vu leur lettre d’opinion publiée dans The Financial Post (en anglais seulement). Elle expliquait pourquoi les entreprises doivent se responsabiliser — et améliorer — sur leurs répercussions sur le monde naturel. Ces idées ont été reprises lors d’une session en décembre 2022 à la COP15, la Conférence de l’ONU sur la biodiversité à Montréal (le Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal signé lors de la COP15 demande explicitement aux entreprises et aux institutions financières de révéler les effets négatifs de leurs actions sur la biodiversité et d’agir agressivement pour atténuer ces conséquences).

En 2024, nous avons lancé un Plan d’action avec Aviva Canada qui s’intitule Les entreprises et la biodiversité : le parcours de votre entreprise vers l’atteinte d’un bilan positif pour la nature, qui est destiné au milieu des affaires canadien. Le guide est un recueil d’idées concrètes sur les façons dont les entreprises peuvent agir pour aider à freiner et inverser la perte de nature et contribuer à une économie mondiale plus durable. Nous avons poursuivi sur notre lancée au GLOBE Forum de Vancouver, où le WWF-Canada et Aviva Canada ont commandité conjointement le volet « Restoring and Protecting Nature » (Restaurer et protéger la nature). Nous avons tenu une session où nous avons discuté de l’importance de la conservation menée par les Autochtones avec Angela Kane, la PDG de la Secwepemcúl’ecw Restoration and Stewardship Society, et une autre où nous avons présenté le Plan d’action pour équiper les délégué.e.s avec des changements concrets qu’il.elle.s peuvent appliquer pour faire progresser leur organisation vers une économie plus durable.

Après le GLOBE Forum, nous avons écrit une autre lettre d’opinion (en anglais seulemnt), publiée dans le Toronto Star cette fois, signée par Kathrin Majic, vice-présidente principale du développement au WWF-Canada. Elle portait sur la nature en tant que présence de plus en plus incontournable dans une stratégie d’entreprise, et de la façon dont la communauté d’affaires canadienne peut agir pour saisir cette occasion.

À travers le Programme de subvention nature et climat, nous démontrons comment le changement positif apparait lorsque les entreprises investissent dans la nature.

Seconde et troisième années : 2022-2024

Le programme a poursuivi sur sa lancée en se basant sur le succès de sa première année et a offert des subventions pluriannuelles à des projets menés par des groupes locaux et des communautés autochtones (incluant trois groupes présents lors de la première année). Ce travail s’est échelonné sur une période de deux ans entre 2022 et 2024 et a servi de fondation à un changement significatif à longue échéance.

En juillet 2024, les organismes que nous subventionnons avaient :

  • restauré plus de 702 hectares d’habitats dans des milieux humides, des prairies, des rivages, des sites agricoles et des friches industrielles;
  • planté plus de 299 968 arbres et 33 531 arbustes indigènes;
  • amélioré les habitats d’au moins 57 populations locales d’espèces en péril.

Mis ensemble, ces efforts ont bénéficié à plus de 283 665 Canadien.ne.s.

Lisez-en plus ci-dessous à propos de ces groupes incroyables et leur façon de restaurer des écosystèmes afin d’atteindre des objectifs pour les espèces et le climat.

© Jeremy Koreski An aerial photo of the landslide-damaged slopes of Hesquiaht, near Tofino, B.C.

Le Projet de résilience climatique et de restauration du bassin versant Clayoquot, mené par la Redd Fish Restoration Society en partenariat avec les Premières Nations ƛaʔuukʷiʔatḥ (Tla-o-qui-aht) et hiškʷiiʔatḥ (Hesquiaht), a travaillé à restaurer la résilience de l’écosystème, rebâtir les populations d’espèces et atténuer des dérèglements climatiques dans les bassins versants de la côte ouest de l’ile de Vancouver, en Colombie-Britannique. L’objectif du projet est de créer un meilleur avenir pour les communautés qui dépendent de ces bassins versants qui sont aussi affectés par des phénomènes météorologiques extrêmes, comme les glissements de terrain.

Rapport d’avancement : 

  • En chiffres : en 2023, le Programme de subvention nature et climat a permis à Redd Fish de planter 24 171 conifères indigènes et tiges de saule à travers le site de restauration, renforçant de ce fait une zone endommagée par les glissements de terrain et protégeant un habitat important pour les saumons.
  • Fait intéressant : en 2022, Redd Fish a installé un embâcle comprenant 92 troncs et cinq souches dans le ruisseau Tranquil, qui a connu un vif succès auprès des saumons adultes en fraie et des plus jeunes à la recherche d’un refuge dans cette portion large et peu profonde de la rivière.
© Rick Wards An aerial photo of a river near a former industrial site, with houses and mountains in the background in Courtenay, B.C.

Kus-kus-sum, un partenariat entre Project Watershed, la Première Nation K’ómoks et la ville de Courtenay, était déjà participant dans le Programme de subvention nature et climat depuis 2021. Le projet avait pour objectif de restaurer des habitats de marais intertidaux et de forêts riveraines sur le site d’un ancien moulin à scie au cœur de la vallée Comox, sur la côte est de l’ile de Vancouver, en Colombie-Britannique. Leur travail a aidé à restaurer la biodiversité naturelle pour les espèces et le maintien du stock de poisson, à atténuer les effets des dérèglements climatiques (par l’atténuation des inondations, l’adaptation à la hausse du niveau de la mer et la séquestration du carbone), et à restaurer les utilisations culturelles et traditionnelles de ces sites situés sur le territoire non cédé de la Première Nation K’ómoks.

Rapport d’avancement : 

  • En chiffres : pendant les trois années du projet, plus de 187 bénévoles ont assisté à 42 évènements d’intendance et ont planté environ 3428 arbres et arbustes dans des bas marais, des hauts marais et des terres riveraines sur le site de Kus-kus-sum.
  • Pour en savoir plus : regardez comment le Project Watershed connecte les habitats et aide les saumons en péril.
Photo : Philippe Boivin - philboivin.com A wetland on agricultural land in Ontario

ALUS, un programme innovant développé par la communauté et mis en œuvre par les agriculteur.rice.s afin de restaurer, améliorer et entretenir les écoservices des terres agricoles, faisait aussi partie du Programe de subvention nature et climat depuis 2021. ALUS a travaillé en collaboration avec les agriculteur.rice.s et des partenaires communautaires pour créer, améliorer, conserver et gérer des projets d’habitat sur le terrain. Leur projet visait à intégrer des habitats indigènes, comme des prairies herbeuses, des arbres et des milieux humides au sein des zones marginales et environnementalement vulnérables des terres agricoles dans les comtés de Norfolk, Elgin et Lambton en Ontario, ainsi que dans les régions de la Montérégie et de l’Outaouais au Québec.

Rapport d’avancement : 

  • En chiffres : au cours des trois années de relation, le Programme de subvention nature et climat a permis à ALUS et à ses partenaires de restaurer et d’assurer l’intendance de 185 hectares de terres agricoles. ALUS a tenu 14 évènements entre 2022 et 2024 et a formé 637 personnes aux solutions climatiques basées sur la nature.
  • Pour en savoir plus : lisez comment ALUS sème le changement dans la lutte contre les crises de la biodiversité et du climat.
© Kennebecasis Watershed Restoration Committee Native shrubs on the restored banks of a stream near Sussex, N.B.

Avec le projet collectif de capture du carbone, le Kennebecasis Watershed Restoration Committee (KWRC) et ses partenaires, la Hammond River Angling Association (HRAA) et la Belleisle Watershed Coalition (BWC), ont amélioré la diversité du site et haussé sa capacité de séquestration du carbone en créant une base de référence par des calculs du carbone dans le sol à des zones riveraines dégradées du Sussex, au Nouveau-Brunswick. Ce projet avait pour objectif de favoriser l’augmentation des populations de trois espèces, le rendement de la plaine inondable et la capacité générale de séquestrer le carbone en améliorant la croissance des arbres et la santé des sols. Les partenaires ont travaillé avec l’Alliance agricole du Nouveau-Brunswick pour compléter le processus de suivi des taux de carbone et impliquer des étudiant.e.s et des bénévoles pour les efforts de plantation d’arbres.

Rapport d’avancement : 

  • En chiffres : de 2022 à 2024, les employé.e.s et bénévoles du KWRC, HRAA et BWC ont planté plus de 6 733 arbustes indigènes, dont les racines robustes séquestrent le carbone et réduisent les inondations, et dont les branches denses fournissent un habitat précieux pour les mammifères, les insectes et les oiseaux. Le projet a aidé à protéger et enrichir les habitats de 10 espèces en péril, notamment le saumon de l’Atlantique, le monarque et la paruline du Canada.
  • Pour en savoir plus : regardez comment le KWRC se sert des plantes indigènes pour favoriser la biodiversité et combattre la crise climatique
© Deborah Aarts / WWF-Canada An adult person and a dog seen from behind, with a half circle of  adolescents volunteers in Markham, Ont.

Le projet de Friends of the Rouge Watershed (FRW) visait à mobiliser 4 000 jeunes et bénévoles de la communauté à Toronto, en Ontario, pour planter 20 000 arbres indigènes et 8 000 fleurs et arbustes indigènes, contribuant ainsi à la restauration d’habitats de milieux humides forestiers riverains (ou marais), d’habitats forestiers secs, et d’habitats de champs fleuris dans des parcs municipaux du bassin versant de la rivière Rouge, près du parc urbain national de la Rouge. En plus d’améliorer la biodiversité générale et l’habitat de douzaines d’espèces en péril, ces mesures ont contribué à lutter contre les dérèglements climatiques et les inondations en absorbant des quantités significatives de carbone et des millions de litres d’eau par année durant deux ans.

Rapport d’avancement : 

© Kevin Lamb A volunteer installs a white robust protection around a young native tree near the Minesing Wetlands in Ontario

La Nottawasaga Valley Conservation Authority (NVCA) a participé au Programme de subvention nature et climat depuis 2021. Le projet a impliqué des propriétaires foncier.ère.s, des agriculteur.rice.s et des bénévoles et visait à aider les bassins versants au nord de Toronto, en Ontario, en restaurant des infrastructures naturelles, en améliorant les habitats pour la biodiversité et en augmentant la capacité des écosystèmes à séquestrer du carbone. Le travail de la NVCA avait aussi pour objectif de réduire les inondations en augmentant le taux d’infiltration, en haussant la capacité de la plaine inondable et en protégeant et en étendant les milieux humides. Les activités ont inclus la restauration d’habitats de milieux humides, aquatiques, forestiers et de prairies, ainsi que des pratiques agricoles pour créer des sols sains riches en carbone.

Rapport d’avancement : 

  • En chiffres : sur une période de deux ans, le Programme de subvention nature et climat a aidé la NVCA à restaurer, à protéger et à améliorer plus de 330 hectares d’habitats composés de forêts, de prairies, de milieux humides et de rivières dégradées. Ce travail comprenait huit hectares de restauration dans les milieux humides de Minesing, un habitat essentiel pour des espèces comme la paruline azurée et la tortue des bois.
  • Pour en savoir plus : regardez comment la NVCA travaille à la restauration d’un important bassin versant près de Barrie, en Ontario.

Site en vedette : la protection de l’habitat du saumon sur l’ile de Vancouver

Hiłsyaqƛis, aussi connu sous le nom de Tranquil Creek, est un cours d’eau pittoresque coulant au nord-est de Tofino sur l’ile de Vancouver. Des années de coupe forestière industrielle et de phénomènes météorologiques extrêmes ont endommagé cet écosystème, causant le déclin vertigineux des populations de saumon. Jessica Hutchinson, directrice générale et écologiste à la Redd Fish Restoration Society, explique comment le Programme de subvention nature et climat du WWF-Canada aide son organisation à ramener les populations de saumon.

« Les bassins de retenue sont des zones plus profondes et abritées où le saumon attend de remonter le courant, se trouve un.e partenaire ou se met à l’abri des prédateurs. Il y a quelques années, nous avons identifié le manque d’habitats de bassin comme étant un facteur limitant la quantité de saumons que la rivière peut soutenir. Nous avons donc décidé de recréer un bassin de retenue dans la rivière.

Nous avons travaillé avec une équipe d’ingénieur.e.s et un géomorphologiste fluvial pour identifier une zone appropriée et concevoir un aménagement qui allierait longévité et fonction d’habitat. En utilisant des hélicoptères, des barges et des camions, nous avons apporté des troncs et des souches qui sont traditionnellement indigènes à la zone — ce qui s’est révélé le plus prenant en termes de temps et de logistique.

Après avoir terminé la construction, une sècheresse a asséché une section de la rivière à quelques mètres à peine de notre bassin. Les poissons ne pouvaient migrer plus en amont, notre bassin de retenue est, par conséquent, devenu un lieu très important pour les cinq espèces de saumon en remonte, parce que c’était le seul à être accessible. Nous avons immédiatement constaté une utilisation intense. Notre nouveau bassin prévient aussi l’érosion et crée un habitat plus complexe et riche en nutriments. Ce projet a été très encourageant. »

Première année : 2021-2022

Durant la saison 2021-2022, soit l’année inaugurale du PSNC, sept organismes subventionnés ont collectivement restauré 160 hectares de milieux humides, de prairies, de rivages, de zones agricoles et d’anciennes friches.

Des marais salés de la vallée du fleuve Wolastoq (Saint-Jean), au Nouveau-Brunswick, aux rivages de l’ile de Vancouver, en Colombie-Britannique, en passant par les terres agricoles du Québec et de l’Ontario, environ 4 000 personnes ont planté près de 90 000 arbres et arbustes, lesquels séquestreront le carbone durant leur croissance, en plus de bénéficier à plusieurs dizaines d’espèces en péril.

Ces projets ont aussi rendu des communautés plus résilientes aux impacts des dérèglements climatiques, comme les inondations, bénéficiant directement à plus de 100 000 personnes.

Les bénéficiaires de la première année:

  • ALUS Canada implique les agriculteur.rice.s et les éleveur.se.s dans la restauration de la nature à Chatham-Kent, en Ontario, et en Outaouais, au Québec.
  • Credit Valley Conservation a mis sur pied le Plan d’action Hungry Hollow pour un quartier durable à Halton Hills et à Georgetown, en Ontario.
  • Canards Illimités Canada entretient des milieux humides de la plaine inondable du fleuve Saint-Jean et mesure de l’accumulation du carbone dans les milieux humides côtiers au Nouveau-Brunswick.
  • Hammond River Angling Association utilise des arbustes pour séquestrer le carbone et restaurer le ruisseau Palmer, au Nouveau-Brunswick.
  • Nottawasaga Valley Conservation Authority restaure l’habitat et de la qualité de l’eau dans la vallée de la rivière Nottawasaga, en Ontario.
  • Projet Comox Valley de la Watershed Society Kus-kus-sum restaure un habitat important pour rétablir les écoservices et bâtir la résilience côtière en Colombie-Britannique.
  • SeaChange Society a mis sur pied un projet de rétablissement du carbone bleu dans la péninsule de Saanich, en Colombie-Britannique.