La destruction de la nature n’est pas nécessaire pour « Bâtir le Canada »

Le projet de Loi C-5, le plan du gouvernement fédéral pour accélérer des projets de développement « d’édification de la nation », risque d’endommager la nation même qu’il se targue de défendre. La nature représente une part importante de l’économie du Canada, et de son identité, et l’atteinte d’un équilibre est essentielle.

Tel qu’il est rédigé, le projet de Loi visant à bâtir le Canada permet au Cabinet d’exempter certains projets désignés de l’obligation d’obéir à la législation environnementale comme la Loi sur les espèces en péril, la Loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs, la Loi canadienne sur la protection de l’environnement, et la Loi sur les pêches. Sans les évaluations prudentes que ces lois assurent par leur conception, nous pourrions voir le drainage de milieux humides, la destruction d’habitats ou l’accélération de projets au sein d’écosystèmes vulnérables.

Nous voulons tou.te.s renforcer notre économie et la rendre résiliente aux menaces extérieures. La meilleure façon d’y arriver est de créer la prospérité à travers l’intendance de nos ressources naturelles et les écoservices cruciaux qu’elles procurent.

Comment pouvez-vous nous aider?

Nous avons déjà vu les couts de cette approche. Ne répétons pas les erreurs du passé. Il existe de meilleures avenues vers l’avenir, où la nature est valorisée et non pas mise de côté. Exprimez votre inquiétude en écrivant une lettre au premier ministre Mark Carney et à son cabinet, et exigez des amendements au projet de loi C-5 qui entérinent des protections pour la nature.