Restaurons la nature et la promesse d’un avenir où les espèces et les humains vivent en harmonie

Pour véritablement freiner et inverser la perte d’espèces et les dérèglements climatiques, nous devons restaurer la nature. Donnez aujourd’hui afin de nous aider à restaurer un million d’hectares d’habitats perdus pour les espèces comme le renard gris, le hibou des marais, le monarque et la rainette faux-grillon de l’Ouest.

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Gray Fox hunts for next meal on a dry grassy landscape.

Quand vous vous représentez l’avenir de la nature, que voyez-vous?

Je m’imagine des forêts à perte de vue, remplies d’arbres majestueux et d’odeurs de plantes. Des milieux humides luxuriants et les chants d’innombrables oiseaux. Des espèces en péril comme le renard gris qui retournent à leurs habitats et revitalisent l’équilibre complexe des écosystèmes. Surtout, je m’imagine une planète saine où les prochaines générations pourront grandir entourées de nature et d’espèces, tout comme j’ai grandi, parce que nous aurons fait tout ce que nous pouvions pour atténuer les dérèglements climatiques.

Partagez-vous ma vision? Toutefois, nous nous rapprochons chaque jour d’un avenir bien différent — un avenir où notre planète est plus chaude de quatre degrés, où les habitats ont été dégradés et détruits, et où plus d’un million d’espèces pourraient disparaitre à jamais.

La bonne nouvelle est que le chemin que nous suivons est réversible. Si nous restaurons la nature, nous pouvons restaurer la promesse d’un avenir radieux, pour nous et les générations à venir.

A Bobolink (Dolichonyx oryzivorus) sings in spring, in Ontario, Canada
Des décennies de dégradation et de fragmentation des prairies, des prés et des champs à travers le pays ont laissé au goglu des prés de moins en moins d’endroits pour se percher, nicher et chercher de la nourriture. © Sarah Pietrkiewicz

Dans le but de construire cet avenir, nous devons d’abord obtenir un portrait clair d’où nous en sommes aujourd’hui.

À travers le pays, environ 50 millions d’hectares d’écosystèmes — soit la moitié de la taille de l’Ontario — ont été convertis en terres agricoles, en routes, en infrastructures énergétiques et autre activités humaines.

La perte d’habitats essentiels menace des espèces comme le hibou des marais, le caribou de la toundra, le saumon quinnat et la tortue des bois. En fait, notre dernier Rapport Planète vivante Canada a déterminé que l’utilisation des terres est la plus grande menace pesant sur les espèces.

La perte de nature met aussi en péril notre capacité à combattre les dérèglements climatiques, et dans certains cas, cela contribue directement à la crise en relâchant du carbone dans l’atmosphère.

Nous ne pouvons pas protéger ce qui a déjà été perdu, mais nous pouvons le restaurer.

Jusqu’à maintenant, le Canada s’est engagé envers les cibles de restauration de 2030 en vertu du Cadre Kunming-Montréal et à la restauration de 19 millions d’hectares de terres dégradées et déboisées selon le Défi de Bonn, mais notre gouvernement n’a pas encore publié de cible de restauration ni identifié de région prioritaire pour la restauration.

Afin d’orienter les efforts de conservation dans la bonne direction, le WWF-Canada a entrepris d’importantes recherches identifiant 3,9 millions d’hectares de terres converties — soit une étendue plus grande que l’ile de Vancouver – qui, si restaurées, bénéficieraient aux espèces et au climat. Parmi ces régions prioritaires pour la restauration, près des trois quarts se trouvent dans le sud de l’Ontario et le sud du Québec, où vivent des espèces menacées comme le renard gris, la rainette faux-grillon de l’Ouest, le goglu des prés et le hibou des marais.

Pour en savoir plus sur l’Analyse de restauration

Aidez à restaurer l’avenir

Nous avons déjà commencé à travailler avec les gouvernements, les organisations non gouvernementales, les peuples autochtones, les communautés locales et les individus à travers le pays pour renaturaliser des terres converties.

Dans le sud de l’Ontario, nous soutenons la Nottawasaga Valley Conservation Authority dans sa plantation de milliers d’arbres et de semences qui séquestreront du carbone. Dans le sud de la Colombie-Britannique, la Comox Valley Project Watershed Society, la Première Nation K’ómoks et la ville de Courtenay restaurent des marais intertidaux et des forêts riveraines qui ont été dégradés par un moulin à scie abandonné grâce à du financement provenant de notre Programme de subvention nature et climat. Dans le sud du Québec, nous travaillons avec les municipalités pour restaurer des couloirs de biodiversité sous les emprises électriques. Puis, à travers notre nouveau programme re:cultiver, nous mobilisons les jardinier.ère.s à travers le pays à cultiver des plantes indigènes dans leur cour, sur leur balcon et dans les espaces communautaires.

Ces projets sont la preuve que nous pouvons renverser l’impact de décennies de développement sur la nature –  et ce n’est qu’un début. D’ici 2030, le WWF-Canada vise à restaurer au moins un million d’hectares d’écosystèmes dégradés et perdus.

Mais nous ne pouvons y arriver sans vous. Nous aiderez-vous à transformer en réalité notre vision de l’avenir où les espèces et les humains vivent en harmonie?

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