Le hibou des marais est menacé de disparition. Vous pouvez aider
Le hibou des marais est menacé de disparition. Veuillez faire un don aujourd’hui pour aider le WWF-Canada à restaurer un million d’hectares d’habitats cruciaux dont dépendent le hibou des marais et tant d’autres espèces.
Lorsqu’il s’envole pour chasser, à l’aube ou au crépuscule, on reconnait le hibou des marais au battement distinctif de ses ailes lorsqu’il survole les prairies et les marais à la recherche de ses proies. Une fois perché, le hibou est cependant difficile à repérer grâce au camouflage de ses plumes brun-rouge.
Pour ma part, je n’ai pas encore eu l’occasion d’apercevoir cette espèce majestueuse dans la nature — et, malheureusement, cela n’arrivera peut-être jamais.
Cette année, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a réévalué le hibou des marais, le classant maintenant comme une « espèce menacée ». Cela signifie que sa population a fortement diminué, à tel point qu’il est menacé de disparition. Il ne reste qu’environ 31 000 hiboux des marais au Canada, soit environ 10 % des estimations historiques.
Même si l’on retrouve le hibou des marais dans tout le pays et qu’il arrive à s’épanouir dans de nombreux habitats différents — de la toundra aux prairies en passant par les marais côtiers et les forêts ouvertes — l’espèce lutte pour sa survie. C’est un signe de l’ampleur dévastatrice de la perte d’habitats au Canada.
En fait, la perte d’habitats est l’une des plus grandes menaces pesant sur toutes les espèces de chez nous. C’est une réalité troublante : beaucoup trop d’espèces sont actuellement en péril. Le Rapport Planète vivante Canada 2020 a révélé que les populations d’espèces canadiennes en péril ont connu un déclin de 59 %, en moyenne, depuis 1970.
Restaurons les habitats du hibou des marais avant qu’il ne soit trop tard
Si rien n’est fait pour contrer la perte d’habitats, celle-ci continuera de menacer l’existence d’espèces en péril comme le hibou des marais, qui a besoin d’espace pour chasser, nicher et élever ses petits.
C’est pourquoi le WWF-Canada a élaboré un ambitieux plan sur dix ans visant à renverser la destruction des habitats et à restaurer au moins un million d’hectares des écosystèmes perdus dont dépendent le hibou des marais et tant d’autres espèces. À noter : ces habitats restaurés absorberont également le carbone de l’atmosphère, contribuant ainsi à la lutte contre les dérèglements climatiques.
Le plus souvent, le travail de restauration se mesure en mètres, et non en hectares. On cible de petites zones d’habitat critique — comme une rive ou une zone humide. La restauration de ces zones exige des efforts, du temps et des ressources considérables. Et il faut parfois des années, des décennies, voire des siècles pour que les habitats se rétablissent complètement. Bien menée, la restauration d’un million d’hectares est une tâche monumentale. Cependant, elle permettra d’améliorer considérablement les écosystèmes où vivent les espèces en péril.
Renverser les dommages et la destruction qu’ont subis les espèces et les habitats, ce n’est pas quelque chose que nous pouvons accomplir du jour au lendemain. Mais avec votre aide, nous y parviendrons.
J’ai espoir qu’un jour, nous voyions tou.te.s le spectacle éblouissant du hibou des marais en vol. Il n’y a pas de temps à perdre. Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons restaurer un million d’hectares d’habitats cruciaux et empêcher que des espèces comme le hibou des marais ne disparaissent à jamais.