Une heure pour la Terre du WWF : La plus grande campagne environnementale au monde est plus pertinente que jamais à la face du défi climatique actuel
Montréal, le 23 mars 2013 – C’est ce soir, de 20 h 30 à 21 h 30 (heure locale), qu’aura lieu la 6e édition du plus important mouvement de participation citoyenne symbolique dans le monde. En 2012, Une heure pour la Terre avait rassemblé une communauté de centaines de millions de personnes dans plus de 7000 villes, à travers 152 pays et territoires.
« La force d’Une heure pour la Terre, c’est le pouvoir de rassembler des gens de partout qui veulent échanger sur l’avenir de notre planète, explique Marie-Claude Lemieux, directrice pour le Québec du WWF. Éteindre les lumières pendant une heure ne résout pas le problème des changements climatiques. Mais les millions de personnes qui participent chaque année envoient un message sans équivoque : ils veulent du changement, ils demandent à leurs dirigeants de poser des gestes concrets pour réduire nos émissions afin que nous évitions de subir les pires conséquences du réchauffement. »
Participer à Une heure pour la Terre, c’est donc prendre un temps d’arrêt en bonne compagnie – pendant une petite heure – pour réfléchir aux choix que nous faisons chaque jour et de leur impact sur notre planète.
Au Québec, des dizaines de municipalités ont enregistré leur participation. Dans la capitale, L’Assemblée nationale éteindra ses lumières, de même que l’emblématique Fairmont le Château Frontenac. À Montréal, la croix du Mont-Royal s’éteindra de nouveau cette année, de même que l’horloge Molson, le logo d’Hydro-Québec, l’hôtel de ville et plusieurs autres entreprises et organismes, comme les immeubles de la Banque de Montréal, les Bureaux en Gros et plusieurs autres.
Ailleurs dans le monde, voici quelques lieux qui se plongeront dans le noir samedi soir : l’Opéra et le Harbour Bridge de Sydney, Tokyo Tower, Taipei 101, les tours Petronas, le stade national de Beijing, Marina Bay à Singapour, le monument de la Porte de l’Inde, le Burj Khalifa, l’Église de la Nativité de Bethléem, Table Mountain, les murs de la ville de Dubrovnik, la tour Eiffel, l’avenue Habib Bourguiba, l’Acropole, la tour de Pise, les escaliers de la Place d’Espagne de Rome, la porte de Brandenburg, le palais de Buckingham, Tower Bridge, le Parlement du R.-U., Big Ben, la statue du Christ Rédempteur de Rio, la tour du CN de Toronto, le Las Vegas Strip, Times Square, l’Empire State Building, Niagara Falls, et tant d’autres.
Davantage qu’une action symbolique
Et Une heure pour la Terre va bien au-delà du geste symbolique. La mobilisation entourant l’événement est déjà en marche partout sur la planète – pétitions, rassemblements, installations d’ampoules (éconergétiques, bien sûr) sont autant de gestes qui contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique.
En Russie, la campagne d’Une heure pour la Terre 2013 vise à recueillir plus de 100 000 signatures auprès des citoyens russes afin de déposer une pétition exigeant des amendements à la législation actuelle en matière de gestion des forêts. Cette campagne fait suite à l’immense succès de la pétition précédente, qui avait recueilli 120 000 signatures pour la protection des mers contre la pollution pétrolière. Si cette nouvelle pétition reçoit le même appui que la première, l’exploitation forestière fera face à une interdiction de coupe sur une superficie équivalant à deux fois la taille de la France – les forêts protégées couvriraient alors 18 % du territoire forestier du pays.
En Afrique, la première édition d’Une heure pour la Terre s’est tenue en Ouganda – une première étape importante dans la lutte contre la déforestation de 6 000 hectares par mois que subit ce pays. Le WWF-Ouganda a délimité un territoire de près de 2 700 hectares de terres dégradées, et s’est fixé pour objectif de le restaurer en y plantant au moins 500 000 arbres d’essences indigènes dans le cadre de sa campagne 2013 d’Une heure pour la Terre.
Au Botswana, l’ex-premier ministre Festus Mogae s’est engagé à planter un million d’arbres d’essences indigènes sur une période de quatre ans, dans le cadre de l’action Une heure pour la Terre. Le projet sera inauguré dans le sud du pays, où un territoire de terres dégradées accueillera 100 000 nouveaux arbres.
En Amérique latine, les préparatifs de La Hora del Planeta vont bon train. En Argentine, les organisateurs de l’événement et la Fundación Vida Silvestre Argentina, affiliée au WWF, mobilisent des milliers de participants pour appuyer l’adoption d’un projet de loi qui ferait de Banco Burwood la plus grande zone marine protégée du pays.
L’an dernier aux États-Unis, près de 35 000 scoutes ont pris part à l’édition 2012 d’Une heure pour la Terre et ont installé 132 141 ampoules éconergétiques à travers le pays dans le cadre de leur projet Save Energy Project. Cette mesure s’est traduite par l’élimination de pas moins de 34 269 388 kilos d’émissions de CO2, soit l’équivalent de la séquestration de CO2 résultant de la plantation de 7 286 acres d’arbres par année. Nous avons hâte de voir ce qu’elles ont préparé pour cette année!
Toutes ces actions sont autant de pas importants dans la lutte contre le réchauffement climatique à travers le monde, et le WWF espère qu’Une heure pour la Terre allumera d’autres actions!
À propos d’Une heure pour la Terre du WWF-Canada
Une heure pour la Terre du WWF permet aux individus, aux entreprises et aux collectivités partout dans le monde de s’unir pour réclamer des mesures concrètes de lutte aux changements climatiques, dans l’espoir d’un monde meilleur et d’une planète plus saine. À titre de commanditaire national d’Une heure pour la Terre du WWF, BMO Groupe financier et Bureau en Gros mettront à profit leur incroyable pouvoir de mobilisation pour diffuser notre message et encourager l’action individuelle. wwf.ca/uneheurepourlaterre
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Pour plus de renseignements sur Une heure pour la Terre, veuillez communiquer avec :
Natalie Bibeau
NataPR
Téléphone : 514-524-1471
Courriel : [email protected]