Le WWF-Canada célèbre aujourd’hui deux gains majeurs en matière de conservation marine
OTTAWA, le 8 juin 2016 — À l’occasion de la Journée mondiale des océans, le WWF-Canada célèbre deux gains majeurs en vue d’une meilleure protection des océans, qui ont été annoncés dans le cadre de notre Sommet sur les océans. Des ministres fédéraux ont déclaré que le gouvernement prendrait des mesures afin de respecter son engagement de protéger 5 % des océans du Canada d’ici 2017 et 10 % d’ici 2020, et que Shell Canada renonçait à ses permis d’exploration pétrolière dans le détroit de Lancaster.
Dominic LeBlanc, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, a présenté une approche à volets multiples en vue d’atteindre les objectifs ambitieux du gouvernement en matière de protection marine. Il s’est engagé à simplifier le processus pour désigner de nouvelles aires marines protégées (AMP), mener à terme la désignation de zones d’intérêt, identifier de nouveaux sites et mettre en œuvre d’autres mesures efficaces, comme la création de zones d’exclusion des pêches afin de protéger des éponges et des coraux vulnérables.
Le ministre LeBlanc a également annoncé que Pêches et Océans Canada coordonnera un nouveau réseau de recherche, l’Alliance de recherche océanique au Canada (AROC), en vue de promouvoir l’établissement de partenariats ainsi que le partage d’efforts de recherche afin d’atteindre de façon plus efficace les objectifs en matière de protection marine.
Catherine McKenna, ministre de l’Environnement et du Changement climatique, a annoncé que Shell Canada avait renoncé à ses permis d’exploitation pétrolière et gazière près de la frontière proposée par le gouvernement pour la création de l’aire marine nationale de conservation du détroit de Lancaster. En éliminant ces permis accordés il y a plus de 40 ans et récemment contestés par le WWF-Canada, le gouvernement du Canada prépare le terrain en vue de protéger une aire beaucoup plus grande dans la région du détroit de Lancaster. Consultez ce communiqué publié plus tôt afin de connaître la réaction du WWF-Canada à l’annonce portant sur le détroit de Lancaster.
Citation de David Miller, président et chef de la direction, WWF-Canada :
« Notre santé et notre bien-être sont étroitement liés à la santé de nos écosystèmes marins et à leur soutien à toute forme de vie sur la planète. Les océans prennent soin de nous, et nous devons nous aussi veiller à prendre bien soin de nos trois océans. Les aires marines protégées limitent le développement industriel à des endroits importants pour les communautés, créent des lieux propices aux espèces et habitats fragiles, et accroissent la résilience de nos océans au changement climatique. Les aires protégées contribuent également au renouvellement des populations de poissons dont dépendent les pêcheurs et les communautés côtières. »
À propos des aires marines protégées au Canada
- La définition juridique d’une aire marine protégée (AMP) généralement acceptée à l’échelle mondiale a été établie par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Elle précise qu’une AMP constitue « un espace géographique clairement défini, reconnu, consacré et administré par des moyens juridiques ou autres moyens efficaces, pour assurer la conservation à long terme de la nature avec les services écosystémiques associés et aux valeurs culturelles. »
- On doit compter actuellement plusieurs années et parfois même plus d’une dizaine d’années pour protéger légalement une aire marine.
- Le Canada compte actuellement 743 AMP couvrant une superficie totale de 62 452 km2. Cela correspond à 1,1 % des trois océans au pays et des Grands Lacs.
- Afin d’atteindre l’objectif de 10 %, une superficie supplémentaire de 497 548 km2 devra être désignée d’ici 2020.
- Les études démontrent que la pêche, l’exploitation minière, le forage et toute autre activité d’extraction doivent être interdits dans les AMP pour que celles-ci atteignent leur plein potentiel ; celles-ci doivent être de grande taille (plus de 100 km2); et leurs exigences doivent être rigoureusement respectées.
- À l’échelle mondiale, le consensus scientifique est qu’une superficie correspondant à au moins 30 % des océans doit être protégée pour préserver la biodiversité marine.
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À propos du WWF-Canada
Le WWF-Canada propose des solutions aux grands défis de conservation qui nous tiennent tous à cœur. Nous menons des projets dans des lieux uniques et de grande valeur environnementale afin que la nature, les espèces et les communautés puissent cohabiter en toute harmonie. Parce que lorsque la nature va, tout va. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site wwf.ca.
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