Sur la piste des narvals : l’aventure commence…
Aujourd’hui, à Toronto, six mois après être rentrée d’expédition dans le Haut Arctique canadien, je suis prise de panique. Comment choisir quelles anecdotes rapporter à propos de mes aventures dans le Grand Nord? J’aurais tellement de choses à raconter! Comme cet atterrissage périlleux, à bord d’un petit avion à hélice, sur une piste bordée de falaises abruptes. Ou ce phoque marbré qu’on a vu jouer avec une bouée comme avec un ballon. Ou tous ces récits de chasse que m’a racontés Tom, mon partenaire d’observation des narvals qui a vécu toute sa vie à Grise Fiord, le village le plus septentrional du Canada.
À l’occasion de cette Semaine de l’ours polaire et de la Journée internationale de l’ours polaire, le 27 février, je vais vous raconter quelques-unes de ces histoires. Vous aurez ainsi un aperçu de la vie du camp (oh! les petits déjeuners!), de la faune arctique, des hauts et des bas de la recherche polaire, de mes fabuleux coéquipiers… et même d’une saucette dans les eaux glaciales du Haut Arctique!
Au-delà de la bonne humeur qui régnait au camp, parmi ces personnes les plus « cool » que j’aie jamais rencontrées, notre travail était très sérieux, et le message que j’aimerais vous livrer l’est tout autant : les travaux de recherche et de conservation que mènent le WWF et d’autres organisations dans l’Arctique est d’une importance capitale, surtout en ce moment, alors que cette région est encore relativement peu touchée par le développement industriel. C’est le seul endroit où certaines des espèces les plus extraordinaires du Canada, comme le narval et l’ours polaire, peuvent survivre. C’est aussi un lieu dont les habitants connaissent le territoire et le climat avec autant de familiarité que je connais mon propre frère. Un lieu où règnent la pauvreté et la faim, mais également la résilience et l’espoir dans l’avenir.
Sans votre appui à tous, sympathisants du WWF-Canada, nous serions incapables de mener ces recherches dans l’Arctique. Nous ne pourrions pas, non plus, partager ce travail et les fruits de cette recherche avec les Inuits qui subissent les effets des changements climatiques et qui ont à faire des choix difficiles en matière de développement, d’extraction minière, d’exploitation des hydrocarbures et de navigation commerciale. À tous ceux que j’ai rencontrés là-haut, aux familles inuites de Grise Fiord, à mes coéquipiers et même aux lièvres arctiques qui venaient nous rendre visite au camp chaque soir, bref à tout le monde, j’ai parlé de vous, amis du WWF-Canada!
Nous vous sommes très reconnaissants de ce que vous nous permettez de faire, et c’est pourquoi je suis si excitée (paniquée!) à l’idée de vous raconter mon voyage. Attendez que je vous parle du bœuf musqué qui s’est aventuré aux limites de notre campement…
Notre travail dans l’Arctique dépend de votre soutien. Doublez votre impact en faisant un don lors de la Semaine de l’ours polaire grâce à un généreux donateur qui égalera votre don dollar pour dollar jusqu’à concurrence de 130 000 $.
Pour en savoir plus sur le travail du WWF dans l’Arctique, consultez le wwf.ca/semainepolaire.