Préparation à l’adaptation aux changements climatiques pour le Canada

Susan Evans, conseillère en science de la conservation
J’ai assisté cette semaine à la présentation du rapport du Projet d’adaptation aux changements climatiques. Les présentateurs ont précisé qu’il s’agissait bien d’un lancement, autrement dit de la première étape d’un cheminement  qui doit mettre le Canada sur la voie de son adaptation face aux changements climatiques.
Adaptation aux changements climatiques : planification des priorités pour le Canada

Le projet, mené sous la direction de Blair Feltmate de l’université de Waterloo et financé par  Intact Corporation financière – la plus grande compagnie d’assurances générales au Canada – avait pour objectif « d’élaborer et de mettre en œuvre des solutions d’adaptation pratiques, pertinentes et efficientes aux principaux défis [que doit relever] le Canada en ce qui concerne les changements climatiques ».
Les cinq grands domaines de priorité d’action ont été déterminés par un groupe  consultatif composé de 80 chefs de file à travers le Canada et représentant le secteur privé, divers paliers de gouvernement, groupes autochtones, ONG et le milieu universitaire.
Lorsqu’on a présenté la liste de ces priorités, j’ai été très heureuse d’entendre que la biodiversité et les ressources d’eau douce figuraient aux premiers rangs, ce qui envoie le message très clair que la nature et les services qu’elle nous procure sont prioritaires pour nous. La série d’actions recommandées va de la modification du code du bâtiment à la réduction des impacts de phénomènes météorologiques extrêmes, en passant par des mesures en vue d’accroître la connectivité des habitats et la restauration des milieux humides.
Autre nouvelle excitante, l’annonce de l’investissement de 1 M$ par Intact Corporation financière pour la mise en œuvre des recommandations du rapport! Voilà un premier grand pas vers une action concrète sur le terrain, que l’on souhaite être le premier d’une longue série.
L’adaptation a bien sûr ses limites, et il ne faut pas perdre de vue qu’il est essentiel de compléter ces efforts au moyen de mesures bien concrètes de réduction des émissions de GES. C’est ainsi que notre engagement dans des projets comme celui-ci se traduira de manière concrète à terme, et que nous ferons en sorte d’éviter que les impacts futurs ne deviennent ingérables.
Il était évident, à voir la liste des personnes présentes et l’ambiance régnant dans la salle, que le secteur privé prend au sérieux la question des impacts des changements climatiques, et souhaite mettre le Canada sur la voie d’une meilleure planification et de la prospérité dans le contexte des changements qui nous attendent.
J’ai bien hâte d’en savoir plus sur ce projet, qui doit faire rapport annuellement de ses progrès sur le terrain en matière d’adaptation

Le projet, mené sous la direction de Blair Feltmate de l’université de Waterloo et financé par  Intact Corporation financière – la plus grande compagnie d’assurances générales au Canada – avait pour objectif « d’élaborer et de mettre en œuvre des solutions d’adaptation pratiques, pertinentes et efficientes aux principaux défis [que doit relever] le Canada en ce qui concerne les changements climatiques ».

Les cinq grands domaines de priorité d’action ont été déterminés par un groupe  consultatif composé de 80 chefs de file à travers le Canada et représentant le secteur privé, divers paliers de gouvernement, groupes autochtones, ONG et le milieu universitaire.

Lorsqu’on a présenté la liste de ces priorités, j’ai été très heureuse d’entendre que la biodiversité et les ressources d’eau douce figuraient aux premiers rangs, ce qui envoie le message très clair que la nature et les services qu’elle nous procure sont prioritaires pour nous. La série d’actions recommandées va de la modification du code du bâtiment à la réduction des impacts de phénomènes météorologiques extrêmes, en passant par des mesures en vue d’accroître la connectivité des habitats et la restauration des milieux humides.

Autre nouvelle excitante, l’annonce de l’investissement de 1 M$ par Intact Corporation financière pour la mise en œuvre des recommandations du rapport! Voilà un premier grand pas vers une action concrète sur le terrain, que l’on souhaite être le premier d’une longue série.

L’adaptation a bien sûr ses limites, et il ne faut pas perdre de vue qu’il est essentiel de compléter ces efforts au moyen de mesures bien concrètes de réduction des émissions de GES. C’est ainsi que notre engagement dans des projets comme celui-ci se traduira de manière concrète à terme, et que nous ferons en sorte d’éviter que les impacts futurs ne deviennent ingérables.

Il était évident, à voir la liste des personnes présentes et l’ambiance régnant dans la salle, que le secteur privé prend au sérieux la question des impacts des changements climatiques, et souhaite mettre le Canada sur la voie d’une meilleure planification et de la prospérité dans le contexte des changements qui nous attendent.

J’ai bien hâte d’en savoir plus sur ce projet, qui doit faire rapport annuellement de ses progrès sur le terrain en matière d’adaptation.