Ma première semaine comme stagiaire avec l’équipe Eau douce du WWF

Kate Reilly, stagiaire du programme Eau douce du WWF-Canada
J’ai passé la semaine à essayer de retenir des noms, des organisations, des acronymes, des nouveaux mots français et d’obtenir une ligne téléphonique directe. Mais plus important, j’ai déjà appris plein de choses sur la restauration de terres humides, les stratégies de campagnes et les enjeux d’établir un équilibre entre les besoins de différents acteurs pour la gestion d’un grand bassin versant.
Ce stage est la partie finale de ma maîtrise en Gestion intégrée de ressources en eau à l’université McGill. J’ai toujours été intéressée par l’eau depuis mes vacances d’enfance où j’essayais de construire des barrages dans des ruisseaux. Toutefois, j’ai fait mon bac en écologie et puis j’ai travaillé sur les politiques de protection de la biodiversité. Grâce à cette occasion en or de joindre l’équipe du WWF-Canada pour l’été, je peux enfin et parfaitement associer ma passion de l’eau et de la nature.
Ça se révèle déjà être un très bon choix. L’accent que WWF met sur la gestion de l’eau pour protéger la nature en respectant les besoins des habitants du bassin versant est essentiel pour trouver les solutions qui sont acceptables pour le public. Et il s’assure toujours que ces solutions soient basées sur la science robuste pour que ses objectifs soient atteints et qu’elles soient durables.

Pendant l’été, je verrai comment l’équipe d’eau douce du WWF applique ces principes. Je travaillerai sur la prochaine étape pour mettre en œuvre le plan proposé de régularisation des niveaux d’eau dans le Lac Ontario et le fleuve Saint-Laurent. Cela est un bon exemple de conception d’une approche de gestion de l’eau avec la participation de plusieurs acteurs, dont les écologistes et les intérêts commerciaux. Le plan proposé propose une variation plus importante des niveaux d’eau par rapport au plan actuel. Cette variation aidera la restauration de terres humides du Lac Ontario en offrant des avantages pour l’hydroélectricité, la pêche, la chasse et la navigation de plaisance.
J’ai plein de choses à apprendre, mais j’ai hâte de faire tout ce que je peux pour contribuer à l’amélioration de l’eau douce canadienne ce qui fera bénéficier la nature et les gens.