Le WWF-Canada en faveur du projet de grand parc urbain dans l’ouest de Montréal

Ecosystemes urbains
MONTRÉAL, 13 juin 2019 – Le Fonds mondial pour la nature (WWF-Canada) soutient le projet de « grand parc urbain de l’Ouest » développé par l’administration Plante, et félicite la Ville et les divers groupes citoyens impliqués dans les démarches. Quatre fois plus vaste que le parc du Mont-Royal, cet espace reliant l’île Bizard au parcnature du Cap-Saint-Jacques, incluant aussi le parc-nature de l’Anse-à-l’Ormele parc agricole du Bois-de-la-Roche et l’Arboretum Morgancréerait 1600 nouveaux hectares d’aires protégées au bénéfice des espèces et des collectivités. Sophie Paradis, directrice pour le Québec du WWF-Canada, déclare : 
« Ce projet de grand parc urbain dans l’ouest de Montréal est une excellente nouvelle pour la biodiversité, les communautés et la résilience de notre ville. L’importance de la nature en ville n’est plus à démontrer : purification et rafraîchissement de l’air, habitats pour la bidiversité, gestion des eaux de pluie et de ruissèlement, maintien de la qualité et de la structure des sols, santé physique et bien-être psychologique, etc. Aux 27,8 km2 de parcs que compte actuellement Montréal viendraient s’ajouter 16 nouveaux km2 d’aires protégées, ce qui revient à augmenter de plus de 50 % la surface totale de parcs présents à Montréal.
« En milieu urbanisé, le territoire fragmenté nuit à la connectivité entre les espaces protégés. Le grand parc urbain de l’ouest améliorerait la connectivité entre les espaces verts et bleus essentiels au maintien de la biodiversité dans la métropole. 
« De plus, ce nouveau parc contribuerait grandement à améliorer la résilience de ce secteur aux dérèglements climatiques, et plus particulièrement aux inondations. Sachant qu’environ la moitié des milieux humides de Montréal sont dans ce secteur et qu’il ne reste que très peu de milieux humides en ville et en périphérie, nous appuyons la protection de ce secteur qui créerait une zone tampon naturelle permettant la rétention de l’eau, le contrôle des inondations et la séquestration du carbone.
« Ce secteur, situé dans le sud du Québec, a d’ailleurs été identifié comme étant prioritaire par notre plus récent rapport sur la protection du territoire. Dans le sud de la province, les territoires situés près du fleuve Saint-Laurent constituent une priorité, en raison du chevauchement de quatre éléments clés en leur sein : la grande quantité de carbone dans le sol, la biomasse forestière, les refuges climatiques et le nombre élevé de populations d’espèces en péril. La création d’un grand parc dans ce secteur favoriserait la biodiversité tout en réduisant les impacts des changements climatiques. »
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À propos du WWF-Canada 
Le WWF propose des solutions aux grands défis de conservation qui nous tiennent tous à cœur. Nous menons des projets dans des lieux uniques et de grande valeur environnementale afin que la nature, les espèces et les communautés puissent cohabiter en toute harmonie. wwf.ca/fr Pour plus de renseignements 
Laurence Cayer-Desrosiers, Spécialiste communications et événements | WWF-Canada
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