Le WWF-Canada accueille favorablement la place accordée par le Discours du Trône aux solutions fondées sur la nature pour répondre aux crises du climat et de la biodiversité
Megan Leslie, présidente et directrice générale WWF-Canada, souhaite que les promesses soient réalisées en se fondant sur la science et des partenariats avec les peuples autochtones.
TORONTO, 6 décembre 2019 – Tel que nous l’a rappelé le Discours du Trône d’hier, une importante majorité de Canadien.ne.s ont voté pour l’environnement. Le gouvernement minoritaire de Justin Trudeau promet maintenant des actions ambitieuses pour lutter contre les dérèglements climatiques et la perte de biodiversité.
Le Discours a offert plusieurs signaux et engagements que le Fonds mondial pour la nature (WWF-Canada) considère prometteurs. Il est crucial que chacun de ces engagements soit fondé sur une combinaison de savoir autochtone et d’analyse scientifique, dans un effort plus vaste de faire progresser le leadership et l’intendance autochtones par la réconciliation.
Si l’intention du gouvernement d’atteindre la cible « zéro émission » en 2050 est accueillie favorablement, le Canada est cependant en voie de manquer la cible de 2030 par une différence de 15 %. Ces cibles doivent aussi être relevées si nous voulons maintenir le réchauffement planétaire en deçà du seuil de 1,5 degré.
Megan Leslie, présidente et directrice générale du WWF-Canada affirme :
« Comme l’a dit la Gouverneure générale dans le Discours du Trône d’hier, « les enfants et petits-enfants du Canada jugeront cette génération selon ses actions, ou son inaction […]. » Le gouvernement a annoncé quelques solutions fondées sur la nature pour contrer la crise climatique et la perte de biodiversité, mais ces promesses n’ont d’importance que si elles sont tenues. Le WWF-Canada souhaite aider le gouvernement à y parvenir.
L’engagement clair de protéger 25 % du territoire et des océans d’ici 2025 est un renforcement ferme des priorités menant à des gains significatifs dans la conservation des espèces animales et de la nature. Cet objectif ambitieux doit être atteint par des aires protégées valables, connectées en réseau et respectant des standards rigoureux.
Mary MacDonald, vice-présidente séniore et directrice de la conservation, affirme :
« Le nouveau gouvernement a annoncé quelques cibles ambitieuses pour la réduction des gaz à effet de serre, les aires protégées et l’intention de planter 2 millions d’arbres. Mais ces engagements doivent être remplis par des protections adéquates aux bons endroits, avec le bon mélange d’arbres et de couvre-sols pour assurer le bien-être des espèces, des habitats et des communautés partout au pays. Pour être plus efficace, la plantation d’arbres doit être faite là où ils auront l’impact positif le plus grand sur les habitats et la séquestration du carbone de l’atmosphère. Cela doit aussi inclure une gestion à long terme. »
Comme notre étude Protection du territoire pour les espèces : une crise nationale en matière d’habitats le démontre, les forêts, les milieux humides et les prairies sur lesquels le gouvernement devrait se centrer pour atteindre cette cible de 25 % sont aussi celles qui sauvegarderont les espèces les plus menacées et qui emmagasineront le plus de carbone.
À propos du Fonds mondial pour la nature (WWF-Canada)
WWF-Canada crée des solutions aux défis environnementaux que les Canadien.ne.s ont le plus à cœur. Nous travaillons dans des endroits uniques de grande importance écologique, pour que la nature, les espèces animales et les gens vivent ensemble. Parce que nous faisons tous partie de la nature. Pour plus d’information, visitez le site wwf.ca/fr
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Laurence Cayer Desrosiers, spécialiste communications et évènements
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