Ce que vous devez savoir sur la COP26, le plus important sommet sur le climat à ce jour
Boreal forest in Northern Alberta, Canada near Fort McMurray © Global Warming Images/WWFLe dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) était clair : pour prévenir des impacts catastrophiques sur la nature et les humains, nous devons accélérer les actions pour réduire les gaz à effet de serre et limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5 °C. Le sommet de la COP26 (du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow, en Écosse) vise à rassembler les pays pour négocier de nouvelles actions plus ambitieuses.
Le WWF-Canada sera présent pour partager des recherches novatrices, soutenir des partenaires autochtones et militer pour des cibles et des actions audacieuses. Voici trois choses à savoir :
C’est notre dernière chance.
Les scientifiques nous préviennent que nous sommes sur la voie d’un réchauffement de 2,7 °C – et que s’il est encore temps de renverser la vapeur, la fenêtre de possibilités se referme rapidement. « À moins de réductions immédiates, rapides et à grande échelle des gaz à effet de serre, limiter le réchauffement à 1,5 ou même 2 °C sera hors d’atteinte, » selon le récent et sixième rapport d’évaluation du GIEC, qui a été qualifié de « code rouge » pour l’humanité. Pour rester près de 1,5 °C, nous devons réduire nos émissions de moitié d’ici 2030 et atteindre la carboneutralité d’ici 2050. La COP26 est un moment charnière pour que les gouvernements nous placent sur cette voie.
Les solutions basées sur la nature doivent intégrer les droits des peuples autochtones.
Les solutions basées sur la nature seront l’un des principaux thèmes de la COP26. La destruction de la nature produit un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre en relâchant le carbone naturel emmagasiné dans les arbres et autres végétaux, dans les sols, les tourbières et les écosystèmes côtiers. Arrêter cette dévastation et restaurer la nature disparue peut diminuer les émissions de carbone en empêchant sa libération et en le séquestrant dans de nouvelles pousses. Plusieurs habitats biodiversifiés et riches en carbone se trouvent dans des territoires autochtones, accentuant l’importance de la conservation menée par les Autochtones.
Vous pouvez nous rejoindre sur le terrain.
Nos expert.e.s participeront et animeront deux évènements distincts de la COP26 auxquels vous pourrez assister virtuellement. Le jeudi 4 novembre, le spécialiste sénior de la conservation arctique, Brandon Laforest, appuiera un évènement du Conseil circumpolaire inuit qui discutera de la résilience et des solutions inuites aux dérèglements climatiques au sein des écosystèmes arctiques. Puis le mercredi 10 novembre, Mary MacDonald, notre vice-présidente principale et directrice générale de la conservation et James Snider, notre vice-président Science, savoir et innovation, partageront des recherches novatrices sur la cartographie des principales réserves de carbone du pays, un outil majeur pour conserver le réchauffement planétaire près de 1,5 °C.
Vous voulez en savoir plus? Cliquez ici pour assister à l’événement sur l’Arctique (en anglais) et cliquez ici pour vous joidre à l’événement sur la cartographie du carbone (en anglais). Et suivez-nous sur les médias sociaux pour des mises à jour et des réactions ponctuelles au cours de la conférence.