Urbanisation, flore spontanée et friches urbaines
Urbanisation, flore spontanée et friches urbaines
Impacts de l’urbanisation sur la flore spontanée urbaine et sur les friches – IRBV – Université de Montréal
Les milieux urbains sont caractérisés par une mosaïque d’habitats nouveaux (carrés à la base des arbres, ruelles, clôtures, etc.) où la flore peut s’établir de façon spontanée. À ces habitats nouveaux s’ajoutent des terrains laissés à l’abandon, les friches, qui sont rapidement recolonisés par la flore et la faune.
Les objectifs de ce projet sont de caractériser la flore de quelques habitats typiquement urbains, d’évaluer l’effet de l’intensité d’urbanisation sur la composition des communautés et d’évaluer le rôle des espèces exotiques dans ces milieux. Les habitats échantillonnés sont les bases de mur, les clôtures, les haies et les friches. L’échantillonnage a été fait sur l’ensemble du territoire des communautés urbaines de Montréal et de Québec avec près de 200 parcelles d’habitat ont été échantillonnées dans la Ville de Montréal.
Les résultats préliminaires indiquent que la flore spontanée urbaine est fortement dominée par les espèces exotiques et que les communautés sont très similaires, peu importe le niveau d’urbanisation. Aussi, alors que les espèces exotiques et indigènes de la Ville de Québec sont très similaires en ce qui concerne leurs traits fonctionnels, celles présentes dans la Ville de Montréal sont très différentes. Par exemple, les espèces exotiques de la région de Montréal ont généralement une courte durée de vie et une plus grande capacité à se disperser à longue distance que les espèces indigènes.