L’avenir de l’ours polaire est inextricablement lié à l’état de leur habitat : la banquise. Les dérèglements climatiques continuent de réduire la surface estivale de la banquise et son épaisseur hivernale, ce qui représente une menace pour l’avenir cette espèce. Moins de glace implique également plus de conflits avec les humains, puisque les ours polaires passent plus de temps sur terre et cherchent de nouvelles sources de nourriture.
La banquise est le fondement de toute vie marine en Arctique et l’écosystème dont dépendent les ours polaires pour tous les aspects de leur vie. C’est l’endroit où ils se reproduisent et où ils élèvent leurs petits. La banquise fournit également la base de leur alimentation, soit le phoque annelé. Selon les connaissances actuelles, les ours polaires auraient la capacité d’éventuellement s’adapter au réchauffement de l’Arctique, mais la fonte trop rapide de la banquise ne lui permettrait pas cette adaptation. Il faut ajouter qu’aucune proie équivalente à ces phoques n’existe en territoire terrestre pour les ours polaires.
Certaines des populations les plus étudiées, comme celles du Manitoba, de l’Ontario et du sud du Nunavut, passent plus de temps sur terre. Leur alimentation de base étant plus rare, cette situation les mène à proximité des communautés, où les dépotoirs et les chiens de traineau sont facilement accessibles. Il en découle donc des conflits plus fréquents entre ces ours et les humains.