Achat de 140 hectares pour le projet de Grand parc de l’Ouest : un pas de plus pour la biodiversité urbaine!

Ecosystemes urbains

MONTRÉAL, 12 décembre 2019 – Le Fonds mondial pour la nature (WWF-Canada) félicite la mairesse Valérie Plante et son administration pour l’acquisition de 140 hectares de terrain en milieu humide dans l’arrondissement de Pierrefonds-Roxboro, une superficie équivalente à 192 terrains de soccer pour le projet de Grand parc urbain dans l’ouest de Montréal.  Cette acquisition évite donc la fragmentation de ces milieux naturels par un développement résidentiel prévu à cet emplacement.

Huit fois Central Park
Avec ses 3000 hectares planifiés, le Grand parc de l’Ouest sera quatre fois plus vaste que le parc du Mont-Royal, fera huit fois la taille de Central Park. Reliant l’île Bizard au parc-nature du Cap-Saint-Jacques, incluant le parc-nature de l’Anse-à-l’Orme, le parc agricole du Bois-de-la-Roche et l’Arboretum Morgan, cet immense espace vert ajoutera 1600 nouveaux hectares d’aires protégées, une excellente nouvelle pour la biodiversité urbaine, les communautés et la résilience de Montréal.

Sophie Paradis, directrice pour le Québec du WWF-Canada, déclare :
« L’importance de la nature en ville n’est plus à démontrer. Nous sommes donc heureux de voir la mairesse Valérie Plante et son administration concrétiser et investir dans sa vision de Grand parc de l’Ouest. Sachant qu’environ la moitié des milieux humides de Montréal sont dans ce secteur et qu’il ne reste que très peu de milieux humides en ville et en périphérie, le WWF-Canada estime que l’achat de ces 140 hectares de terrain matérialise la création du parc, permettant de renforcer la capacité de ce secteur à faire office de zone tampon naturelle pour la rétention de l’eau, le contrôle des inondations et la séquestration du carbone.

Nous réitérons notre appui au projet de grand parc de l’Ouest et participerons avec intérêt aux consultations publiques qui se dérouleront en janvier 2020. »

Un secteur prioritaire pour réduire les impacts de la crise climatique
Le parc se retrouvera par ailleurs dans le sud du Québec, une région identifiée comme étant prioritaire par le récent rapport du WWF-Canada sur la protection du territoire. Dans le sud de la province, les territoires situés près du fleuve Saint-Laurent constituent une priorité en raison du chevauchement de quatre éléments clés : la grande quantité de carbone dans le sol, la biomasse forestière, les refuges climatiques et le nombre élevé de populations d’espèces en péril. La création d’un grand parc dans ce secteur favorisera la biodiversité tout en réduisant les impacts des dérèglements climatiques.

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À propos du Fonds mondial pour la nature (WWF-Canada)
Le WWF propose des solutions aux grands défis de conservation qui nous tiennent tou.te.s à cœur. Nous menons des projets dans des lieux uniques et de grande valeur environnementale afin que la nature et les humains cohabitent en harmonie. wwf.ca/fr

Pour plus de renseignements :
Laurence Cayer-Desrosiers, Spécialiste communications et événements, Québec
WWF-Canada
[email protected] | 514-703-2409