Le siège de l’ONU à New York se joint à Une heure pour la Terre

Dans un message envoyé à tous les citoyens du monde à la veille de la 7e édition d’Une heure pour la Terre, le secrétaire général des Nations-Unies M. Ban Ki-moon met la table pour une nouvelle année d’actions pour le climat.
« Nous participons avec une détermination sans faille à cet appel à l’action pour la protection du climat. »
Pour la vidéo de M. Ban Ki-moon, rendez-vous au https://www.youtube.com/watch?v=2qKjMtfsqY8
« Chacun d’entre nous a un rôle à jouer. Les gouvernements doivent faire preuve de la volonté politique, les entreprises, apporter les solutions, et la société civile – particulièrement les jeunes générations –, soutenir la mobilisation pour une action à l’échelle planétaire. Faisons tous ensemble notre part et mettons l’accent sur les solutions qui nous mèneront vers un monde plus vert, plus sain. »
Celebrating Earth Hour 2010, Canada
Les effets des bouleversements climatiques et environnementaux sont de plus en plus palpables dans les villes et les foyers du monde entier – inondations à Jakarta, incendies en Australie, smog dans les grandes villes de la Chine, ouragan Sandy aux États-Unis. On le reconnaît maintenant, et les effets dévastateurs des phénomènes climatiques extrêmes sur les familles, les collectivités et les économies de la planète et l’urgence d’agir sont aujourd’hui à l’avant-plan de la campagne de mobilisation.

Une heure pour la Terre, un rassemblement entrepris à l’initiative du Fonds mondial pour la nature, se tiendra demain samedi 23 mars de 20 h 30 à 21 h 30 à travers la planète.

Ce mouvement mobilisateur célébrera les mesures constructives mises en place par ses participants au cours de la dernière année, par exemple l’adoption d’une loi pour la protection des zones marines russes contre la pollution pétrolière, grâce aux 122 000 signatures apposées à une pétition présentée au parlement russe dans le cadre de la campagne I Will if You Will menée par le WWF-Russie.

La campagne Une heure pour la Terre – forêts en Ouganda a constitué la première étape de la lutte contre la déforestation dans le pays, et le Défi municipal Une heure pour la Terre, une autre initiative débordant de l’événement annuel, souligne les démarches ambitieuses entreprises par les villes du monde entier pour opérer une réelle transition vers les énergies, et un avenir, renouvelables.

Cette année, les organisateurs ont décidé d’aller encore un peu plus loin pour promouvoir une action soutenue.

Selon Andy Ridley, cofondateur et directeur général d’Une heure pour la Terre,  « la communauté d’Une heure pour la Terre est devenue un puissant moteur de changement, à l’échelle locale, mais également mondiale. Une heure pour la Terre ne se résume plus au geste symbolique d’une heure, le mouvement illustre maintenant la somme des gestes et mesures que pose une communauté mondiale mobilisée et dont les résultats sont bien concrets pour l’environnement ».

« Et bien sûr, des centaines de millions de personnes qui décident d’agir au-delà de l’événement annuel, cela représente un formidable potentiel d’action, et nous commençons à voir le mouvement prendre de l’ampleur. »

Le WWF-Russie a réuni plus de 100 000 signatures auprès des citoyens russes pour la pétition d’Une heure pour la Terre 2013, qui demande des amendements à la législation actuelle en matière de forêts. Cette pétition pourrait bien agir comme catalyseur pour que soit réinstaurée l’interdiction d’exploiter industriellement une superficie représentant le double de la taille de la France, ce qui serait formidable pour la protection des forêts du pays.

Au Botswana, l’ex-premier ministre Festus Mogae s’est engagé à planter un million d’arbres d’essences indigènes sur une période de quatre ans, dans le cadre du défi I Will if You Will d’Une heure pour la Terre. Le projet a été inauguré dans le sud du pays, où un territoire de terres dégradées appelé Goodhope a reçu 100 000 nouveaux arbres.
En Argentine, les organisateurs de l’événement La Hora del Planeta et la Fundación Vida Silvestre Argentina affiliée au WWF mobilisent des milliers de participants pour appuyer l’adoption d’un projet de loi qui ferait de Banco Burwood la plus grande zone marine protégée du pays (ZMP). Si le projet est adopté, la ZMP de 3,4 millions d’hectares fera passer de 1 % à 4 % la superficie totale protégée dans la zone économique exclusive du pays.
Le siège de l’ONU à New York se joindra aux quelque 7 000 villes dans plus de 150 pays et territoires qui souligneront Une heure pour la Terre en 2013. Le mouvement accueille de nouveaux participants cette année, notamment la Palestine, la Tunisie, les Galapagos, le Surinam, la Guyane française, Sainte-Hèlene et le Rwanda.

Voici quelques lieux qui se plongeront dans le noir samedi soir : l’Opéra et le Harbour Bridge de Sydney, Tokyo Tower, Taipei 101, les tours Petronas, le stade national de Beijing, Marina Bay à Singapour, le monument de la Porte de l’Inde, le Burj Khalifa, l’Église de la Nativité de Bethléem, Table Mountain, les murs de la ville de Dubrovnik, la tour Eiffel, l’avenue Habib Bourguiba, l’Acropole, la tour de Pise, les escaliers de la Place d’Espagne de Rome, la porte de Brandenburg, le palais de Buckingham, Tower Bridge, le Parlement du R.-U., Big Ben, la statue du Christ Rédempteur de Rio, la tour du CN de Toronto, le Las Vegas Strip, Times Square, l’Empire State Building, Niagara Falls, et tant d’autres.
Les participants à Une heure pour la Terre peuvent s’inscrire sur le site du WWF: https://www.wwf.ca/fr/agir/uneheurepourlaterre/?utm_source=FRhomepage&utm_medium=TOPLINK&utm_content=EH&utm_campaign=TOPLINK
OU encore sur la page Facebook de l’événement: https://www.facebook.com/WWFCanadafrancais/app_138031516369870 
Et pour suivre en direct les activités d’Une heure pour la Terre 2013, rendez-vous au  https://earthhour.org/live